Buenos Aires, 15 janvier (Prensa Latina) En une journée historique pour les Argentines, le président Alberto Fernández a promulgué hier la loi d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVE, pour ses sigles en espagnol) et par laquelle « cette nation est un peu plus égalitaire », a-t-il manifesté.
Visiblement ému, depuis le Musée du Bicentenaire de la Casa Rosada (siège de l´Exécutif), et accompagné de plusieurs fonctionnaires et visages de la lutte féministe dans le pays, le mandataire a exprimé son bonheur de ‘mettre fin au patriarcat, une grande injustice vécue depuis des siècles’.
C’est un grand pas que nous faisons, en égalisant leurs droits aux femmes et en leur donnant la possibilité de décider, a affirmé Fernández en signalant qu’avec cette loi, approuvée au Congrès le 30 décembre dernier, l’Argentine commence à marcher sur la voie d’une meilleure société.
Après avoir souligné la lutte collective que les Argentines ont menée pendant des décennies pour revendiquer leurs droits, le mandataire a déclaré qu’il a tenu parole, en référence à sa promesse de présenter au pouvoir législatif ce projet qui est déjà aujourd’hui une réalité.
‘Aujourd’hui nous avons commencé à écrire une autre histoire, celle de chercher plus de droit là où les déséquilibres existent encore parce qu’il est clair que la bataille pour l’égalité ne s’est pas terminée ici’, a exprimé le chef de l’Etat, après avoir jugé essentiel de garantir une éducation sexuelle suffisante pour prévenir les grossesses non désirées.
Prenant la parole, la secrétaire juridique et technique de la Nation, Vilma Ibarra, a affirmé que cette loi vient réparer un grave problème de santé publique, à savoir l’avortement clandestin, qui a coûté la vie à plus de trois mille femmes depuis le retour de la démocratie.
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