Caracas, 17 janvier (Prensa Latina) Le gouvernement vénézuélien a rejeté hier le jugement d’un tribunal fédéral des États-Unis sur la vente des actions de PDV Holding, propriétaire de la corporation Citgo et des actifs appartenant à la nation sud-américaine.
Dans un communiqué, l’Exécutif bolivarien a rejeté les actions de l’administration nord-américaine de Donald Trump, en complicité avec des secteurs de l’extrême droite nationale, dans l’exécution de délits transnationaux visant à s’approprier des biens et des entités de l’État vénézuélien dans le monde.
Selon la plainte de Caracas, l’arrêt a déterminé le début des phases préparatoires à la vente des actions de PDV Holding, dans le prétendu but d´exécuter un arbitrage rendu en 2016 contre le Venezuela par le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements.
À cet égard, le gouvernement sud-américain a souligné que la sentence est, en ‘ces heures agonisantes du gouvernement sortant de Donald Trump’, une confirmation que les relations internationales de cette administration sont alimentées par la haine, le pillage, la vengeance et l’abus de pouvoir.
Les autorités vénézuéliennes ont averti que l’appropriation illégitime et illégale de Citgo avait été orchestrée sur ordre de l’ancien député Juan Guaidó, reconnu par Washington comme président en charge du pays sud-américain, et exécutée par José Ignacio Hernández.
À cet égard, Caracas a estimé que ces individus conçoivent un tissu anti-juridique pour s’approprier les avoirs de la République à l’étranger, faciliter la remise du patrimoine du peuple vénézuélien à des puissances étrangères par une gigantesque fraude procédurale et porter atteinte à l’ordre constitutionnel du pays.
Il a été rappelé qu’Hernández, en usurpant le poste de procureur de la République dans des procédures devant des instances judiciaires internationales, avait et conserve des liens économiques avec la société Crystallex International Corp. et d’autres transnationales plaignantes.
Le seul but de ces actions est d’offrir un voile juridique à la remise du patrimoine vénézuélien au gouvernement de Donald Trump, à un groupe d’hommes d’affaires et à des secteurs extrémistes complotant des agressions contre le pays.
Le Venezuela a alerté la communauté internationale sur les obstacles qui empêchaient les représentants légitimes de ce pays de défendre les intérêts patrimoniaux de la République et de son industrie pétrolière, et ce par le biais de mesures coercitives unilatérales.
Il a souligné, en outre, qu’il ne renoncera jamais à la défense de ses droits et intérêts dans les instances compétentes, ‘dans le but de préserver le patrimoine, dont le peuple vénézuélien est le seul propriétaire’, a conclu le communiqué.
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