Bagdad, 19 janvier (Prensa Latina) L’ambassadeur nord-américain en Irak, Matthew H. Tueller, a une nouvelle fois menacé le pays arabe de sanctions s’il décidait d’acheter à la Russie des systèmes de défense aérienne S-300 ou S-400, a souligné hier l’agence Saberin News.
Cet avertissement, a ajouté la source, a obligé Bagdad à acquérir six radars français Ground Master 400 moins efficaces que les systèmes russes.
Les iraquiens n´ont pas les moyens de défendre leur espace aérien et s’intéressaient aux systèmes russes.
Cette nécessité a pris une importance accrue à la suite de l’assassinat du général iranien Qasem Soleimani et du sous-commandant des Unités de mobilisation populaire, Abu Mahdi al-Muhandis, par des drones nord-américains à l’aéroport de Bagdad.
L’Irak, comme la Turquie, considère les systèmes antiaériens russes comme attrayants et les autorités du pays arabe défendent leur droit d’importer des armes de toute provenance.
Les Forces armées iraquiennes disposent d’hélicoptères russes Mi-35M et Mi-28N, d’avions d’assaut Soukhoï de type Su-25 et d’autres équipements militaires, tels que des chars de classe T-90S utilisés dans la lutte contre le groupe terroriste de l’État islamique.
Mais l’insistance des États-Unis pour qu’ils n’acquièrent pas de systèmes antiaériens de Moscou se fonde sur le fait qu’ils perdraient la suprématie de leurs avions et de ceux d’Israël, leur principal allié au Moyen-Orient.
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