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Haïti vit une deuxième journée de grève générale

Port-au-Prince, 2 février (Prensa Latina) Haïti vit aujourd’hui sa deuxième journée de grève générale à l´appel de syndicats pour protester contre l’insécurité et le climat de violence dû notamment aux bandes armées.

Ils invitent à nouveau les transporteurs, les écoles, les commerces et les industries à suivre l’interruption du travail et demandent au gouvernement d’instaurer un climat de paix.

La veille, la capitale haïtienne a été paralysée et seuls quelques commerces ont ouvert leurs portes. Les transports collectifs n’ont pas non plus fonctionné et le nombre de commerçants informels dans les rues a considérablement diminué.

Dans d’autres villes comme Cap Haïtien (nord) et Les Cayes (sud), la grève a également été respectée. Dans cette dernière, des dizaines de manifestants sont y compris descendus dans la rue pour exiger que le président Jovenel Moïse achève son mandat dimanche prochain, alors que celui-ci compte rester au pouvoir.

Le mouvement syndical dénonce la montée de l’insécurité, notamment des enlèvements, phénomène qui s’est intensifié depuis le milieu de l’année dernière sans que la police puisse y faire face.

Des organisations de défense des droits de l’Homme ont révélé qu’au moins un millier de personnes en ont été victimes en 2020, bien que le nombre puisse être beaucoup plus élevé, ont-elles alerté.

Le président Jovenel Moïse a reconnu lundi dernier que l’enlèvement est l’un des principaux problèmes du pays et a réaffirmé sa promesse de le combattre.

Il a également critiqué ceux qui auraient utilisé ce fléau à des fins politiques et déstabilisatrices. ‘La justice les poursuivra’, a déclaré le mandataire lors d’une allocution.

Outre ce climat d´insécurité, des secteurs de l’opposition estiment que le mandat constitutionnel de Moïse expire le 7 février prochain et sont déjà parvenus à un accord pour son remplacement suite à une décision d´un juge de la Cour de cassation.

Cette partie de l´opposition encourage des manifestations antigouvernementales et appelle au soulèvement national pour forcer le chef de l’État à passer le pouvoir.

peo/Jha/Ane/cvl

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