Luxembourg, 2 février (Prensa Latina) Le parlementaire luxembourgeois David Wagner a souligné aujourd’hui la solidarité de Cuba et le rôle des brigades médicales du contingent Henry Reeve dans la lutte face à la Covid-19, et ce malgré l’impact du blocus imposé par les États-Unis à l’île.
‘L’attitude de Cuba, incarnée pendant la pandémie par les brigades Henry Reeve, a renforcé l’image originale d’un pays qui se montre solidaire tout en faisant face à de nombreuses difficultés et privations’, a commenté dans une interview accordée à Prensa Latina l´homme politique qui demande également la remise du prix Nobel de la Paix à ces professionnels de la santé.
Selon le membre du parti Déi Lénk (La Gauche), le prix Nobel, en plus d’être largement mérité, contribuerait à la reconnaissance internationale d’un pays frappé par le blocus économique, commercial et financier que lui applique la première puissance mondiale.
Cuba tente cependant de satisfaire les besoins de sa population, et quand elle agit au-delà de ses frontières, elle le fait pour envoyer des médecins, non des soldats, a-t-il souligné.
Le membre de la Chambre des députés luxembourgeoise a déclaré que l’île offrait une leçon d’humilité aux gouvernements occidentaux et s’est interrogé sur le traitement médiatique généralement réservé à la plus grande des Antilles.
‘Il ne s’agit pas de louer Cuba, aucune nation n’est parfaite, mais sa diabolisation est absolument injuste’, a estimé le parlementaire, qui avec sa demande d’accorder le Nobel de la Paix aux brigades Henry Reeve s’est joint à l’appel mondial à reconnaître les milliers de professionnels qui ont collaboré l’année dernière dans des dizaines de pays frappés par la Covid-19.
Wagner a déclaré à Prensa Latina que l’aversion médiatique pour Cuba n’est pas partagée par les peuples au niveau mondial, devant lesquels elle inspire le respect pour son refus de s’aligner sur le modèle capitaliste néolibéral, par le caractère pacifique de ses relations internationales et par son aide aux pays en difficulté, y compris aux pays riches.
Je ne suis pas né aux États-Unis et je n’y suis jamais allé, mais j’ai l’impression que les nord-américains ne partagent pas non plus l’hostilité de leurs gouvernements envers l’île, a-t-il ajouté.
peo/Jha/wmr/cvl