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L’incertitude grandit en Equateur au sujet du second tour des élections présidentielles

Quito, 17 février (Prensa Latina) À dix jours des élections générales, en Équateur, l’incertitude s’accroît aujourd’hui au sujet du second tour de l´élection présidentielle prévu le 11 avril prochain, après des désaccords pour recompter les votes obtenues par les deux candidats à égalité technique.

Avec 100% des procès-verbaux traités et 99,93 enregistrés informatiquement, la seule certitude est que le candidat arrivé en tête est Andrés Arauz, du mouvement progressiste Union pour l’espoir (UNES), qui a obtenu 32,72% des voix, ce qui assure sa présence au second tour.

Selon les données du Conseil National Electoral (CNE), Guillermo Lasso, du parti CREO (19,74%), arrive en deuxième position, escorté de près par le candidat du mouvement des peuples et nationalités indigènes Pachakutik, Yaku Pérez (19,38 %), qui a dénoncé une prétendue fraude électorale et demandé à recompter les votes.

Cependant, la veille, vers minuit, le plus haut organe électoral n’a pas réussi à se mettre d´accord pour adopter un rapport technique établissant les procédures de la révision, préalablement convenu entre les deux candidats en lice pour la deuxième place.

Sur les cinq membres de la plénière, deux ont soutenu le document : la présidente du CNE, Diana Atamaint, et la conseillère Esthela Acero ; le vice-président, Enrique Pita, s’est abstenu ; José Cabrera a voté contre, et Luis Verdesoto a quitté la salle considérant que le rapport contenait des erreurs et des omissions.

« Malheureusement, cette session plénière du Conseil national électoral ne répond pas à la requête. Il n´approuve pas, ni ne nie le rapport présenté par le secteur technique », a précisé Atamaint, au terme du rendez-vous.

Face à cette situation, Arauz a déclaré : « J’ai défendu le droit de recompter (les votes) dans le cadre de la loi. Mais attention, que cela ne soit pas utilisé comme excuse pour modifier le calendrier électoral ou pour prolonger le gouvernement de (Lénine) Moreno », le président actuel du pays.

Yaku Pérez a pour sa part averti : ‘Ils ne vont pas nous vaincre, la résistance continue’, et a avancé que son organisation fera connaître de nouvelles actions juridiques et outils légaux durant la journée.

Pour connaître le rival d’Arauz, il faudra attendre les résultats définitifs du CNE, ce qui pourrait prendre environ quatre jours, selon Atamaint, période après laquelle les intéressés pourront déposer des contestations.

peo/agp/scm

 
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