Quito, 18 février (Prensa Latina) Des représentants de diverses organisations indigènes de l’Équateur avancent aujourd’hui vers cette capitale et demande à recompter les votes des élections générales du 7 février dernier.
La marche, commencée dans la province de Loja, à plus de 650 kilomètres de Quito, a été convoquée par la Confédération des peuples de la nationalité Kichwa de l’Équateur (Ecuarunari) et la Confédération des nationalités et des peuples indigènes de la côte équatorienne (Conaice).
Equarunari et Conaice sont deux des mouvements qui soutiennent la candidature présidentielle de Yaku Pérez, nommé par le parti Pachakutik, branche politique de la Confédération des peuples et nationalités autochtones de l’Équateur.
Pérez et les manifestants demandent au Conseil National Electoral (CNE) de permettre la mise en œuvre d´un accord adopté avec le candidat du mouvement de centre-droite CREO, Guillermo Lasso, pour recompter les suffrages exprimés dans 17 des 24 provinces du pays.
La représentation indigène insiste sur le fait qu’il y a eu fraude dans certaines villes afin de nuire à Pérez et exige de recompter 100% des voix dans la province de Guayas et 50% dans 16 autres provinces, ce qui avait été accordé entre les deux candidats arrivé en deuxième et troisième place mais qui n´a finalement pas été mis en place alors qu’il ne manquait que l’approbation du CNE.
Pour l’instant, seul Andrés Arauz, candidat de la coalition progressiste Union pour l’espoir (UNES), qui a obtenu plus de 32% des votes, est assuré d´être présent au second tour des élections le 11 avril prochain.
À l´heure actuelle, alors que le dépouillement est presque terminé, Lasso obtiendrait 19,74 % des voix et Perez 19,38 %.
Le CNE a affirmé qu’il faudra attendre le résultat officiel pour connaître le rival d’Arauz au second tour.
Lorsque les données définitives seront publiées, les candidats auront la possibilité de présenter les objections qu’ils jugeront nécessaires, assure l´entité.
Lors des élections générales du 7 février dernier, plus de 13 millions d´électeurs ont été convoqués pour choisir le prochain président et vice-président de la République, les 137 membres de l’Assemblée Nationale et les cinq parlementaires andins pour les quatre prochaines années.
peo/msm/scm/cvl