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La Bolivie demande à l’OEA de respecter la démocratie en Équateur

La Paz, 26 février (Prensa Latina) Le président bolivien Luis Arce a demandé aujourd’hui à l’Organisation des États Américains (OEA) de respecter le processus démocratique en Équateur.

Sur son compte Twitter, le mandataire a expliqué qu’il adhère à la déclaration de ses homologues d’Argentine, Alberto Fernández, et du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, dans laquelle ils réclament des garanties pour la continuité démocratique en Équateur.

Arce a souligné que l’OEA doit respecter les processus démocratiques et non pas agir comme elle l’a fait en 2019 en Bolivie, où elle sa posture a donné lieu à un coup d’État qui a provoqué la démission du pouvoir de l’ancien mandataire Evo Morales.

Hier, Fernández et López Obrador ont signé une déclaration commune mettant en garde contre le danger que représente l’OEA pour les processus démocratiques de la région, en particulier en Équateur, où aura lieu en avril prochain le second tour des élections générales.

Les missions d’observation électorale de l’OEA doivent se conformer strictement à des critères techniques objectifs et renforcer les capacités nationales en matière électorale, alertèrent les deux chefs d’État.

Dans la déclaration, ils expriment leur préoccupation au sujet de l’OEA, qui, disent-ils, représente un danger lorsqu’elle outrepasse ses pouvoirs et leur portée, comme ce fut le cas en Bolivie en 2019 lorsque le secrétaire général de l’entité régionale, Luis Almagro, a conspiré pour annuler les élections remportées par Morales.

Almagro et l’organisation qu’il dirige avaient présenté un rapport, qui s’est avéré totalement faux, dans lequel il affirmait que les élections boliviennes s’étaient déroulées avec de grandes irrégularités et devaient être annulées.

Aujourd’hui, dans le cas de l’Équateur, le leader de gauche Andrés Arauz, qui représente le courant politique de l’ancien président Rafael Correa, a remporté le premier tour du scrutin, bien qu’il n’ait pas obtenu les voix nécessaires pour éviter un second tour.

Lors du ballotage, il devra affronter le conservateur Guillermo Lasso qui, selon nombre d´experts, est le favori de l’OEA.

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