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Deux autres morts lors de manifestations au Myanmar

Naipyidó, 8 mars (Prensa Latina) Deux manifestants ont été tués des tirs à balles réelles à la tête au Myanmar aujourd’hui lors d’une nouvelle journée de manifestations contre les dirigeants militaires du pays, rapporte la presse nationale.

Selon des témoins, les nouvelles victimes se trouvaient dans la ville de Myitkyina, dans le nord du pays, où elles ont essuyé des tirs provenant de bâtiments situés à proximité du lieu où elles manifestaient.

Des photos publiées sur Facebook ont montré les corps de deux hommes jetés dans la rue, tandis que des magasins, des usines et des banques ont été fermés à Yangon, la principale ville de la nation asiatique.

Dans certains lieux du pays, des drapeaux confectionnés en htamain (paréos de femmes locaux) étaient affichés aujourd´hui pour commémorer la Journée internationale des droits de la femme tout en dénonçant la junte militaire.

Les médias d’État ont indiqué que des forces de sécurité avaient également été déployées dans les hôpitaux et les universités dans le cadre des efforts de répression.

L’organisation internationale Médecins pour les droits de l’Homme a protesté contre l’occupation des hôpitaux, qu’elle a qualifiée de violation du droit international.

Après un week-end de descentes nocturnes et d’arrestations, au moins neuf syndicats couvrant des secteurs tels que la construction, l’agriculture et l’industrie ont demandé à la population de cesser de travailler pour renverser le coup d’État.

Le moment d’agir pour défendre notre démocratie est maintenant, ont déclaré les syndicats dans un communiqué.

Le Myanmar est en crise depuis qu’un coup d’État a renversé la dirigeante civile Aung San Suu Kyi le 1er février dernier, ce qui a déclenché des manifestations de masse contre la nouvelle junte militaire.

L’armée, qui nie toute responsabilité pour les pertes de vies humaines dans les manifestations, a défendu la prise du pouvoir en alléguant une fraude électorale généralisée lors des élections de novembre dernier, ce que nient les autorités électorales.

La police et l’armée ont lancé une répression de plus en plus brutale contre les manifestants, faisant plus de 50 morts et près de 1.800 détenus, selon les Nations Unies.

peo/mgt/lp

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