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Le chômage touche davantage les femmes en Équateur

Quito, 8 mars (Prensa Latina) Les femmes sont aujourd’hui le secteur le plus touché par le chômage en Équateur, où abondent les demandes en matière de travail qui se sont accrues durant la crise sanitaire de la Covid-19 dans cette nation sud-américaine.

La disparité en termes d’emploi a été rapportée par l’Institut national des statistiques et des recensements (INEC), dont le rapport le plus récent révèle que fin 2020, 6,7 % des femmes économiquement actives étaient sans emploi, alors que le taux pour le sexe masculin était de 3,7 pour cent.

Selon le rapport de l’INEC, la différence peut être considérée comme significative, outre qu’elle implique une augmentation de la variable par rapport à 2019, lorsque les données faisaient état d’un taux féminin de 4,6 % et masculin de 3,3 %.

De même, la population inactive a atteint en décembre dernier les 4,5 millions de citoyens, dont 61 % de femmes.

Rien que dans le domaine des services, environ 150.000 équatoriennes avaient perdu leur emploi à la fin de l’année dernière, et beaucoup de celles qui ont conservé leur poste perçoivent une rémunération moindre pour les mêmes activités.

Des organisations sociales et de défense des droits des femmes dans le pays conviennent, entre autres, qu’au cours des mois d’avancée de la pandémie de Covid-19, ce secteur de la population a été le plus touché.

La situation fait l’objet de plaintes sur plusieurs fronts, notamment sur les réseaux sociaux, des espaces permettant de rendre publics des actes tels que des licenciements, le non-paiement d’indemnités et d’autres problèmes.

Au cours des derniers mois, il a été signalé que des femmes enceintes et des mères allaitantes avaient été licenciées de façon abusive dans le pays, en violation des normes en vigueur.

Mettre en œuvre les politiques sociales adoptées en faveur de la femme et progresser dans la lutte pour combler l’écart salarial entre les sexes sont aujourd’hui des revendications émanant de tous les recoins de ce territoire andin, où sont prévues aujourd´hui plusieurs activités et marches.

Pour beaucoup, la Journée internationale des droits de la femme, célébrée tous les 8 mars, n’est pas un motif de célébration, mais une occasion de réaffirmer et de renforcer la lutte historique contre l’inégalité en matière d’emploi et d’autres questions telles que la violence sexiste et les féminicides, des fléaux en vigueur dans la société équatorienne.

peo/jf/scm

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