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La Bolivie rejette l’ingérence de l’OEA dans le procès des putschistes

La Paz, 17 mars (Prensa Latina) Le Gouvernement bolivien a rejeté hier les déclarations du secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, sur le processus judiciaire contre les anciens auteurs du coup d’État et qui prétendent raviver la violence et la confrontation entre les boliviens.

La Chancellerie locale a assuré dans un communiqué qu´Almagro n’a pas l’autorité morale ou politique pour se référer à la nation andine-amazonienne et que, sous prétexte de défendre les droits de l’Homme, il favorise des intérêts particuliers et politiques et oublie les violations de droits, les morts et les persécutions commises par le régime de facto.

‘Ses actions ont coûté des vies humaines et il (Almargo) doit rendre des comptes pour son comportement partial et non objectif’, a dénoncé le texte en se référant aux déclarations du secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA) du 15 mars dernier et sa posture lors des élections de 2019 en Bolivie.

Il y est précisé qu’Almagro doit se préoccuper des conséquences de sa Mission d’Observation Électorale lors des élections générales de 2019, lorsqu’il ne s’est pas conformé aux normes requises et a émis un rapport manipulé, sans éléments ni preuves d’une prétendue fraude, ce qui a contribué au conflit social et politique qui a entraîné le coup d’État contre le président de l’époque, Evo Morales (2006-2019).

‘Le Ministère des Affaires Étrangères de l’État plurinational de Bolivie répudie les vues avec lesquelles Luis Almagro prétend porter préjudice à un gouvernement démocratiquement élu, quand, en son temps, il a évité de se prononcer sur les violations des droits de l’Homme sous le gouvernement de facto de Jeanine Áñez’, a signalé la note.

La Chancellerie bolivienne a également invité le représentant de l’OEA à inscrire ses actions dans le cadre des principes fondamentaux de la Charte de l’OEA et d’autres instruments adoptés par les États membres, afin de promouvoir et consolider la démocratie représentative dans le respect du principe de non-intervention sur le continent.

Le communiqué conclut en annonçant que la Chancellerie s´octroie le droit de prendre les mesures nécessaires pour que les déclarations d’Almagro ne restent pas impunies.

peo/jcm/nmr

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