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Le nord-est du Nigéria a besoin d’aide pour faire face à la crise humanitaire

Abuja, 18 mars (Prensa Latina) Environ 6,4 millions de personnes dans le nord-est du Nigeria ont besoin d’aide humanitaire, a informé hier l’ONU en demandant un financement d’un milliard de dollars pour aider ces personnes dans le besoin.

Cette demande est liée à la situation d’insécurité dans cette région qui a été attaquée par les groupes terroristes Boko Haram et l’État islamique d’Afrique de l’Ouest (ISWA, pour ses sigles en anglais).

Le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon, a déclaré que 2020 a été « une année de défis pour les personnes vulnérables dans le nord-est (…) et aussi pour ceux qui leur apportent l’aide (…) ».

‘Cette année a été marquée par une recrudescence de la violence, une augmentation des problèmes d’accès et de sécurité et une baisse du financement humanitaire’, a-t-il ajouté.

Le fonctionnaire de l’ONU a également dénoncé que ‘la grande majorité des attaques sont dirigées directement contre des civils innocents, qui tentent par tous les moyens de survivre dans un environnement extrêmement instable’.

Dans son Plan d’intervention humanitaire, l’ONU a indiqué que ‘la crise humanitaire dans les États de Borno, Adamawa et Yobe devrait persister en 2021’.

‘Le conflit continuera d’affecter gravement des millions de personnes qui sont vulnérables aux déplacements, à l’appauvrissement et à la menace de la violence’, est-il ajouté.

Près de 1,92 million de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et 257.000 vivent en tant que réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger, et 54 % de ces personnes restent dans des communautés d’accueil, a précisé l´entité.

L’État de Borno a secouru 81 % de ces migrants (internes), dont plus de la moitié sont hébergés dans des camps.

La demande d’aide se concentre sur 6,4 millions de personnes afin d’atténuer les effets de la crise sur les personnes déplacées et rapatriées.

Elle vise également à inciter les gens à passer d’une dépendance à l’égard de l’aide à un degré d’autonomie et à faire face aux menaces telles que le risque d’insécurité alimentaire et d’épidémies de maladies infectieuses.

2020 a également été une année qui a présenté une nouvelle réalité, la pandémie de la Covid-19, non seulement en raison de son impact sur le plan médical, mais aussi en raison de ses graves conséquences socio-économiques, a déclaré Kallon.

peo/agp/mt

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