Lausanne, Suisse, 25 mars (Prensa Latina) La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a présenté hier de nouvelles accusations contre l’ancien président de cette entité Joseph Blatter et son ancien secrétaire général Jerome Valcke pour de nombreuses infractions au Code d’éthique de l’institution.
L’autorité a conclu que Blatter a violé les articles 15 (Devoir de loyauté), 19 (Conflits d’intérêts) et 20 (Offrir et accepter des cadeaux ou d’autres avantages), tandis que Valcke a violé toutes ces dispositions ainsi que la règle 25 (Abus de pouvoir).
En conséquence, Blatter et Valcke ne pourront avoir aucune activité liée au football (administrative, sportive ou autre) tant au niveau national qu’international pendant une période de six ans et huit mois. En outre, ils devront payer des amendes d’un montant de près de 900.000 euros.
Les nouvelles sanctions entreront en vigueur après l’expiration des peines restantes, le 8 octobre 2021 pour Blatter et le 8 octobre 2025 pour Valcke.
La justice interne de la FIFA avait déjà suspendu les deux anciens dirigeants de toute activité liée au football après avoir été impliqués dans une série de scandales en 2015.
L’ancien président de la FIFA a reçu 23 millions de francs suisses (24,7 millions de dollars) de ‘bonus extraordinaires’ liés à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, à la Coupe des Confédérations 2013 et à la Coupe du Monde 2014 au Brésil, signale la décision prise le 17 décembre 2020 mais notifiée ce mercredi.
De son côté, Valcke a obtenu 30 millions de francs suisses (32,2 millions de dollars) pour la même période.
Pour ce faire, les deux dirigeants n’avaient besoin d’aucune approbation autre que celle du directeur financier Markus Kattner, licencié en mai 2016 et suspendu pour 10 ans en juin 2020, et celle de l’ancien vice-président de la FIFA, Julio Grondona, décédé en 2014.
Selon la commission d’éthique, les quatre responsables ont mis en place un système pour recevoir des bénéfices supplémentaires avec un minimum d’efforts, en approuvant entre eux les amendements à leurs contrats pour violer ainsi les obligations de contrôle.
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