vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

L’ancienne ministre de la Santé de Bolivie souligne le développement de vaccins cubains

La Paz, 30 mars (Prensa Latina) L’ancienne ministre de la Santé de Bolivie Ariana Campero a souligné aujourd’hui le développement des immunisants cubains contre la Covid-19 en parallèle d´analyses au sujet du coup d’État survenu dans son pays en novembre 2019.

‘Le vaccin Soberana 02 (Souverain 02) et l’Abdala sont les plus avancés dans les études réalisées, ils sont maintenant à l’étape trois’ de leurs essais cliniques et une grande partie du personnel de santé dans l’île reçoit le vaccin Souverain 02 contre le SARS-CoV-2, responsable de la maladie, a également affirmé celle qui est également diplomate dans des déclarations via Internet à Bolivia Tv.

Cuba a une expérience de plusieurs décennies en matière de recherche scientifique, a-t-elle précisé dans le programme Le sept à six, avant de détailler les travaux de l’Institut Finlay de Vaccins et du Centre de génie génétique et de biotechnologie, les deux entités cubaines développant les cinq candidats anti-Covid-19 en phase d’essai.

Puis elle a souligné que la souveraineté technologique de Cuba n’est pas quelque chose d’improvisé ou de nouveau pendant la pandémie, mais qu´elle a des années de pratique, car la plus grande île des Antilles couvre avec ses produits la plupart des vaccins appliqués aux enfants.

Campero, qui a étudié à l’École latino-américaine de médecine de La Havane et est devenue en 2015 la plus jeune ministre du gouvernement d’Evo Morales (2006-2019), a par ailleurs exigé que les morts lors des massacres de 2019 dans son pays ne restent pas impunies et que les responsables soient jugés.

Elle a ensuite estimé que si la crise sanitaire était particulièrement dure dans son pays cela était notamment dû à la mauvaise planification et de la mauvaise prise en charge de la Covid-19 de la part des anciens auteurs du coup d’État dirigé par l’ex-mandataire Jeanine Áñez.

‘Les démarches entreprises par le gouvernement de facto ont été nulles et lentes, elles n’ont pas garanti de vaccins pour la population’, a affirmé cette femme politique qui avait été nommée ambassadrice à Cuba en juin 2019.

La Bolivie vit un processus de reconstruction et de défense des institutions démocratiques et tente de faire la lumière sur les responsables des plus de 36 morts à Sacaba (Cochabamba) et Senkata (El Alto, La Paz) pendant les conflits sociaux de novembre 2019.

Le parquet enquête depuis novembre dernier sur une affaire qualifiée de coup d’État et sur la base de laquelle Áñez se trouve en prison préventive depuis le 17 mars dernier pour six mois, en plus des anciens ministres Álvaro Coímbra (Justice) et Rodrigo Guzmán (Energie), une décision qui engendre des positions divergentes sur la recherche de la justice.

peo/mem/znc

EN CONTINU
notes connexes