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Augmentation du flux de migrants illégaux au Panama

Panama, 7 avril (Prensa Latina) La chancelière panaméenne, Erika Mouynes, a déclaré hier que le pays enregistre au cours des dernières semaines une augmentation du flux de migrants illégaux qui entrent par la frontière avec la Colombie et à destination des États-Unis.

Dans un entretien avec TVN Noticias, elle a reconnu que bien que l’intérêt de ces personnes ne soit pas de rester au Panama, ce « mouvement (migratoire) a un impact parce que nous devons éviter des contaminations supplémentaires de Covid-19 et leur garantir des soins de santé et de la nourriture ».

« C’est pourquoi nous avons demandé hier une réunion binationale immédiate avec les autorités migratoires, de la sécurité et des affaires étrangères de la nation voisine pour faire face à cette situation, laquelle doit être rendue visible au niveau international parce qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème national, du Costa Rica ou de la Colombie », a-t-elle déclaré.

Ces migrants, a-t-elle ajouté, arrivent dans d’autres pays d’Amérique du Sud comme le Brésil, le Chili et l’Équateur, d’où ils commencent leur voyage vers les États-Unis, ce qui implique également ce pays dans les pourparlers migratoires.

Selon les chiffres officiels, 7.000 personnes sont entrées illégalement au Panama par la forêt du Darién (limitrophe de la Colombie) au cours du premier trimestre de l’année en cours en provenance d’Amérique du Sud, et ce malgré les fermetures de frontières dues à la pandémie.

Dans des déclarations récentes à la presse, le ministre panaméen de la Sécurité, Juan Manuel Pino, a révélé que trois mille quatre cents migrants en situation irrégulière, dont des femmes enceintes, des enfants et des familles entières, se trouvent actuellement sur le territoire national, lesquels risquent leur vie en traversant dans la jungle boisée de 575.000 hectares partagée avec la Colombie.

La semaine dernière, un rapport du bureau pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance a révélé que les enfants et les adolescents traversant cette région inhospitalière ont été multipliés par plus de 15 au cours des quatre dernières années.

Selon cette organisation internationale, depuis 2017, les enfants qui ont traversé cette forêt à destination des États-Unis, seuls ou accompagnés, sont passés de 109 à 3.956 en 2019, chiffre qui était retombé à 1.653 l’année dernière.

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