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Grossesses et mariages forcés : une réalité des jeunes filles en Amérique latine

Panama, 27 avril (Prensa Latina) 15 pour cent des grossesses précoces en Amérique latine concerne des mineures de moins de 15 ans, une situation qui, avec la violence et les mariages forcés, constituent les principaux problèmes auxquels les jeunes filles sont confrontées aujourd’hui. 

Selon Plan International, dans la plupart des cas, ces grossesses sont le résultat d’abus sexuels, dont l’agresseur appartient à l’environnement proche, ce qui crée de graves problèmes qui mettent en danger l’avenir et la vie des jeunes filles.

La directrice régionale pour les Amériques de cette organisation, Débora Cobar, a assuré que la pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement ont aggravé les facteurs de risque d’abus des droits des jeunes filles avec la fermeture des écoles, la dégradation de l’économie familiale et la cohabitation avec les violeurs dans de nombreux cas.

De même, elle a aggravé le manque d’accès aux mécanismes de plainte, aux systèmes de protection et a accentué la perte de liens sociaux, ce qui a favorisé un contexte encore plus défavorable pour elles, a-t-elle ajouté.

En ce qui concerne les mariages et les unions forcés, elle a fait observer qu’en dépit des progrès enregistrés dans d’autres régions du monde en ce qui concerne leur diminution, la situation dans les Amériques n’a pas changé au cours des 25 dernières années.

À cet égard, elle a précisé qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes, une fille sur quatre se marie pour la première fois ou a contracté une union consensuelle avant l’âge de 18 ans, et que la plupart d´entre elles ont accouché avant cet âge.

Pour ces raisons, Plan International a lancé ce lundi la campagne ‘Nous croyons aux jeunes filles’ dans 11 pays de la région, laquelle tente de résoudre ces problématiques et de rendre visibles les histoires de vie de nombre d´entre elles, mais par dessus tout de donner une voix à ce segment de la population.

Avec cette initiative, nous ne voulons pas seulement parler des problèmes, mais donner un message d’espoir, c’est pourquoi nous appelons les institutions et la société civile à se joindre à ce mouvement, a déclaré Cobar.

peo/jcm/npg

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