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La Serbie confirme sa volonté de respecter les accords sur le Kosovo

Belgrade, 27 avril (Prensa Latina) La Serbie a réaffirmé hier la volonté politique d’honorer les accords sur le Kosovo issus du dialogue de Bruxelles et ceux signés à Washington en septembre 2020, mais elle espère que l’autre partie fera de même. 

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, qui a eu un large retentissement ici dans la plupart des médias, le président de la République, Aleksandar Vucic, a ainsi répondu aux questions des journalistes sur le sujet, ajoutant que les autorités de Pristina n’ont rien fait jusqu’à présent.

Le mandataire a réalisé une visite au siège de l’Union européenne (UE) dans la capitale belge pour des négociations avec plusieurs autorités et l’a qualifiée d’une des meilleures de celles qu’il a réalisées ces dernières années.

La rencontre avec les journalistes a eu lieu à la suite de son entretien avec Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, qui a la responsabilité de conduire le dialogue Belgrade-Pristina dans la recherche d’une solution de compromis au conflit de longue date.

Le responsable de l’espace commun a annoncé que la nouvelle série de négociations devait avoir lieu le 11 mai et a souligné la volonté de la Serbie de poursuivre ces négociations et sa détermination à les mener à un accord final.

Il a souligné que l’accélération du processus d´intégration de la Serbie à l´Union européenne passe par la mise en œuvre de réformes et la pleine conformité avec la politique de sécurité de l’UE, ainsi que par des progrès dans les domaines de l’état de droit et de la liberté des médias.

Vucic s’est prononcé en faveur de la création d’un environnement plus constructif pour parvenir à un compromis possible avec une approche encore plus engagée et a souligné qu’il se rendait à Bruxelles de bonne foi en espérant trouver cette même détermination des autres parties.

Il s’est félicité de la rencontre avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au cours de laquelle il a reçu le soutien de l’UE pour la construction de la voie ferrée de Belgrade à la ville méridionale de Nis et de là à la frontière avec la Macédoine du Nord.

Plus qu’un projet d’infrastructure, il s’agit d’édifier la confiance entre nous, de créer une nouvelle atmosphère politique et un environnement économique, a-t-il souligné.

Interrogés sur le dénommé non-paper (projet officieux) relatif à une nouvelle démarcation des frontières dans les Balkans occidentaux, concernant notamment la division de la Bosnie-Herzégovine et la ligne administrative entre la Serbie et le Kosovo, ils ont convenu ne pas le connaître.

Vucic a précisé que son dernier entretien avec Janez Jansa, premier ministre de Slovénie et prétendu promoteur de l’initiative, a porté sur la situation épidémiologique et que ledit projet n’a pas été mentionné.

Pour sa part, Borrell a déclaré qu’il n’avait reçu aucune proposition sur la séparation pacifique de la Bosnie-Herzégovine et a confirmé que l’UE soutenait l’intégrité territoriale de ce pays.

Le Kosovo, province constitutive de la Serbie, a déclaré son indépendance unilatérale en 2008 et se trouve reconnue comme État indépendant par certains pays d’Europe et du monde mais pas par l’ONU.

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