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Des organisations des États-Unis demandent au président de lever le blocus contre Cuba

Washington, 6 mai (Prensa Latina) Un groupe de 36 organisations d’agriculteurs et d’écologistes des États-Unis a remis hier une lettre au président Joe Biden pour l’exhorter à changer la politique envers Cuba et à lever le blocus économique. 

La missive exhorte le mandataire à tenir immédiatement sa promesse de campagne de revenir sur les politiques de Donald Trump et, par le biais de son pouvoir exécutif, de mettre complètement fin au siège commercial le plus long de l’histoire moderne.

Le texte rappelle à l’administration de la Maison Blanche qu’elle ne doit pas ignorer le courant croissant de l’opinion publique autour de ces questions, qui comprend une lettre sans précédent signée par 79 membres du Congrès en faveur de la normalisation des relations avec la nation caribéenne.

Il note également que les plus de 200 restrictions mises en place par le gouvernement Trump sont toujours en vigueur, dont au moins une cinquantaine ont été imposées pendant la pandémie de Covid-19, ce qui a aggravé les difficultés de la population de l’île.

‘Nous approchons du 23 juin, date à laquelle l’ONU examinera la résolution annuelle sur Cuba condamnant le blocus des États-Unis’, note le document en demandant si Washington entendra la majorité des étasuniens et les pays qui, chaque année depuis 1992,  votent contre cette politique.

La missive suggère de prendre des mesures pour restaurer le commerce et les voyages vers la nation caribéenne à l’état auquel ils se trouvaient avant le 20 janvier 2017, et de cesser l’application des restrictions sur les denrées alimentaires, les médicaments et l’aide humanitaire, ainsi que la coopération internationale, y compris les transactions financières.

En outre, le document propose de rétablir le plein fonctionnement de l’ambassade et des services consulaires des États-Unis à La Havane et de relancer les groupes de travail bilatéraux, notamment ceux qui traitent des questions d’environnement, de société civile et de coopération scientifique.

Les signataires représentent un ensemble diversifié d’organisations et d’alliances nord-américaines, dont Bipoc (sigle anglais de personnes d’origine africaine, indigènes et de couleur), des associations d’agriculteurs, des écologistes, des universitaires et des leaders environnementaux.

Ils reconnaissent le travail de Cuba dans ces domaines, en particulier l’agroécologie et l’atténuation des maux et l’adaptation au climat, ce qui est souligné dans le plan d’État de l’île dénommé Tarea Vida (Devoir de Vie).

La carte rappelle que si les droits de l’Homme sont un pilier fondamental de la politique nord-américaine à l’égard de Cuba, il ne faut pas oublier que l’alimentation, l’agriculture et la crise climatique sont des questions de cette nature.

‘Une politique guidée par ceux-ci doit aborder le fait que les sanctions appliquées par les États-Unis limitent gravement les droits des citoyens cubains à la sécurité alimentaire, à la résilience climatique et à la dignité’, affirme la missive.

peo/jf/kmg

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