Saint John’s, 19 mai (Prensa Latina) La récente déclaration du secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almagro, sur la crise à Gaza n’a été ni consultée ni autorisée par les pays membres, a révélé hier un diplomate.
Selon Ronald Sanders, représentant d’Antigua-et-Barbuda auprès de cet organisme, Almagro ‘a exprimé son opinion personnelle sur une question très complexe qui nécessite une diplomatie délicate’.
Pour autant que je sache, les États membres de l’OEA n’ont pas été consultés et n’ont pas autorisé cette déclaration, a précisé Sanders sur son compte Twitter.
Dans son intervention, Almagro a qualifié de terroriste le mouvement palestinien Hamas et l’a accusé de tels actes lors de la crise actuelle dans la bande de Gaza, territoire soumis à des bombardements intensifs par Israël depuis une semaine.
Sanders est également ambassadeur aux États-Unis, chercheur principal à l’Institut d’études du Commonwealth à l’Université de Londres et au Massey College à l’Université de Toronto.
Ce n’est pas la première fois que le diplomate critique l’action du titulaire de l’OEA. En janvier dernier, il a répudié ce qu’il a appelé la soumission de cette organisation et d’autres « gouvernements parasites aux États-Unis » au moment de censurer d’autres nations.
À cette occasion, l’ambassadeur avait précisé qu’Almagro avait gardé le silence face à l’assaut du Capitole de Washington jusqu’à ce qu’il soit forcé de se prononcer.
À cet égard, il a reproché aux gouvernants et aux personnalités qui ‘n’ont pas mis la cloche au chat’ et ont évité de mentionner le nom du ‘seul responsable d’amener les États-Unis à ce moment malheureux aux yeux de la communauté internationale’ (l’ancien président Donald Trump).
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