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La Bolivie annonce l’arrestation aux États-Unis d’un ancien ministre en fuite

La Paz, 27 mai (Prensa Latina) Les autorités des États-Unis ont arrêté l’ancien ministre bolivien du gouvernement de facto Arturo Murillo, accusé de corruption et en fuite de la justice bolivienne, a rapporté hier une source officielle.

Des juristes nord-américains ont également inculpé l’ancien fonctionnaire, poursuivi pour corruption et blanchiment d’argent et participation à un clan mafieux, a ajouté en conférence de presse le ministre bolivien de Gouvernement, Eduardo del Castillo.

Les chefs d’accusation contre Murillo concernent également sa sœur, son beau-frère, plusieurs officiers de police, d’anciens fonctionnaires et diverses personnes ayant servi de liens à l’international, a précisé le ministre.

Del Castillo a assuré que ces individus ont construit un réseau pour obtenir environ 2,3 millions de dollars, provenant de la corruption et du trafic de drogue.

‘Nous avons reçu un communiqué officiel du Département de la Justice des États-Unis nous informant que M.Arturo Murillo a été arrêté et inculpé dans ce pays’, a souligné le ministre.

Parmi les personnes citées par le titulaire aux côtés de Murillo figurent sa sœur Magda Mireya, son beau-frère Daniel Leonardo Aliss Paredes, l’officier de police Ívar Victor Gómez Apaza et le capitaine de police Daniel Bellot.

La liste comprend également Sergio Rodrigo Méndez Mendizábal, ancien chef de cabinet de Murillo, et d’autres individus, comme Luis Berkman, Bryan Berkman, Philip Lichtenfeld, ainsi que plusieurs anciens fonctionnaires du gouvernement de facto de Jeanine Áñez.

Murillo et son ancien chef de cabinet Sergio Méndez sont accusés de corruption par le biais d’une société intermédiaire pour un contrat avec le gouvernement bolivien sur l’acquisition de gaz lacrymogènes pour réprimer les protestations contre le coup d’État de novembre 2019, a précisé Del Castillo.

Les pots-de-vin visaient à ce que la société de Bryan Berkman, Bravo Tecnical Solutions, basée en Floride, obtienne des transactions du Ministère bolivien de la Défense pour obtenir ces moyens de répression.

La négociation comprenait un contrat de 5,6 millions de dollars pour l’achat de gaz lacrymogènes et d’armes non létales par le gouvernement de facto, qui les a utilisé contre les protestations s’opposant aux putchistes.

peo/msm/apb

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