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Création d’une sous-comission pour approuver le revenu de base en Colombie

Bogota,  7 juin  (Prensa Latina) La troisième commission du Sénat colombien a accepté jeudi dernier de créer une sous-commission pour approuver le projet de loi sur le revenu de base qui vise à bénéficier aux familles les plus démunies. 

“Ce qui vient de se passer est encourageant. Par le dialogue, nous avons avancé”, a déclaré le sénateur Iván Marulanda, du Parti Vert, qui dirige le projet.

L’initiative propose de créer un revenu de base permanent allant jusqu’à 480 000 pesos (environ 131 dollars) par foyer pour 7,46 millions de familles pauvres et vulnérables affectées par les ravages de la crise du modèle économique, aggravée par la pandémie de Covid-19.

Ce projet de loi serait parallèle aux programmes de virements monétaires qui bénéficieraient aux chômeurs et seraient en vigueur pendant quatre ans, selon Marulanda.

Les chiffres du Département administratif national des statistiques (DANE) montrent que l’année dernière, 42,5 % de la population colombienne vivait dans la pauvreté et 30,4 % dans une situation de vulnérabilité.

Selon le DANE, le mois dernier, le chômage national s’est établi à 15,1 %.

En mars dernier, 21,02 millions de personnes subsistaient avec 331 688 pesos par mois (environ 90,3 dollars) et 7,47 millions avec moins de 145 000 pesos par mois (environ 39,47 dollars).

Selon le collectif d’avocats José Alvear Restrepo, la Colombie est  l’un des pays où l’investissement social a été le plus faible pendant la pandémie de Covid-19, avec un pourcentage de moins de deux pour cent du produit intérieur brut (PIB).

Il a souligné qu’au vu de cette situation, les Nations Unies, l’Organisation de coopération et de développement économiques et la Commission économique pour l’Amérique latine ont recommandé au gouvernement colombien de mettre en place un revenu de base comme l’une des mesures permettant de relancer l’économie.

L’initiative n’affecterait pas les finances de l’État  du fait que son coût est estimé à seulement 3,7 % du PIB, selon ses défenseurs. Le montant fourni pourrait être complété par les entités territoriales et serait accessible aux personnes qui en justifient le besoin.

Le programme mis en œuvre par la loi ferait l’objet d’une surveillance et d’un contrôle par les citoyens et serait évalué en permanence par les institutions publiques.

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