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L’ONU appelle à mettre fin à la violence et à protéger les populations vulnérables d’Haïti

Port-au-Prince, 22 juin (Prensa Latina) Les Nations Unies ont réitéré hier leur appel à mettre fin à la violence des bandes et à protéger les populations vulnérables déplacées depuis trois semaines par les affrontements de groupes armés en Haïti.

Le coordonnateur humanitaire de l’ONU dans ce pays, Bruno Lemarquis, a insisté sur la nécessité de fournir une aide d’urgence aux réfugiés et de leur permettre de rentrer chez eux le plus rapidement possible.

La protection des populations est une priorité et il est essentiel que les acteurs humanitaires aient un accès sans entrave aux personnes déplacées, a-t-il déclaré.

Il a également encouragé le Gouvernement à s’attaquer aux symptômes et aux causes des problèmes, en faisant référence à la détérioration de la sécurité, qui a été particulièrement marquée ce mois-ci par les affrontements entre gangs qui ont poussé quelque 10 mille personnes à quitter leurs foyers à Martissant, Cité Soleil ou dans la zone basse de Delmas.

La représentation des Nations Unies, ainsi que des membres du Secrétariat d’État à l’intégration des personnes handicapées et de la Direction de la protection civile, ont effectué une visite conjointe aux personnes déplacées de la zone basse de Delmas.

Un grand nombre de ces citoyens ont fui leurs maisons la semaine dernière après que des gangs ont incendié un camp de réfugiés installé à la suite du tremblement de terre de 2010.

Trois semaines après le début des tensions entre gangs, le président Jovenel Moïse a reconnu dimanche dernier que le pays se trouvait dans un cycle infernal de violence depuis les 18 dernières années. « Un cycle infernal d’insécurité. Et ce cycle, nous met dans une situation où nous sommes toujours obligés d’éteindre le feu », a-t-il manifesté après être arrivés dans le pays en provenance de Turquie.

Le président a demandé un soutien international et la collaboration de tous les secteurs de la société pour mettre fin à la violence des bandes armées, tout en précisant que cela ne signifie pas une nouvelle intervention de troupes étrangères.

Selon des rapports d’organisations sociales et de défense des droits de l’Homme, au moins 50 personnes ont été tuées par les tirs croisés des gangs depuis le 1er juin et une dizaine de policiers ont également été tués au cours des incidents.

peo/mgt/Ane

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