Managua, 24 juin (Presse latine) Le Gouvernement nicaraguayen a rejeté aujourd’hui, dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil permanent de l’OEA, un rapport de la Commission inter-américaine des droits de l’Homme (CIDH), qu’il a qualifié de fallacieux et malveillant.
Nous condamnons la manipulation et l’instrumentalisation de cet organisme qui est utilisé comme fer de lance par le gouvernement des États-Unis dans sa guerre d’agression contre le Nicaragua, a déclaré Luis Alvarado, ambassadeur du pays d’Amérique centrale auprès de l’Organisation des États Américains (OEA).
Alvarado a ajouté que Washington profitait de cette commission pour continuer d’intensifier ce qu’il a qualifié d’ingérence flagrante dans le processus électoral nicaraguayen.
De tels rapports, a-t-il ajouté, n’ont aucune crédibilité ni pertinence, la population nicaraguayenne les connaît déjà très bien et sait quels intérêts ils représentent, outre comment ils déforment la réalité nationale.
Alvarado a également dénoncé le fait d’utiliser une vision partiale et déformée afin de minimiser les actions criminelles commises contre le peuple nicaraguayen par des groupes terroristes, des mercenaires et des bradeurs de la patrie financés et dirigés par le gouvernement nord-américain dans le but de briser l’ordre constitutionnel, de porter atteinte à la paix et à la sécurité des citoyens.
Il a expliqué que pour couronner ce deux poids, deux mesures et ce cynisme, afin de tenter de condamner le Nicaragua, les États-Unis font appel à la CIDH, qu’ils financent et dirigent paradoxalement mais en ne lui reconnaissant aucun pouvoir pour pour porter un jugement en matière de droits de l’Homme sur leur territoire, puisque Washington n’a jamais ratifié la Convention Américaine.
Alvarado a expliqué ceci explique pourquoi la CIDH, conjointement avec d’autres organismes tout aussi partiaux, a délibérément passé sous silence et omis les actes de terrorisme, d’assassinat, de torture, d’enlèvement, de viol, de vol avec intimidation, d’incendies criminels, d’extorsions et autres délits de crime organisé, commis lors de la tentative de coup d’État de 2018 dans son pays.
Il a rappelé qu’à ce moment-là, toutes sortes d’armes, y compris de guerre, ont été utilisées par les soi-disant ‘manifestants pacifiques’ qui ont effectué plus de mille trois cents barrages de voies de communication, ont paralysé le pays et empêché la libre circulation internationale des personnes et des véhicules.
Que la CIDH, en tant qu’ONG et caisse de résonance de l’empire et de ses politiques d’agression contre le Nicaragua, ne vienne pas remettre en cause nos institutions, l’indépendance, la légitimité et la légalité du pouvoir législatif, judiciaire et électoral de notre pays, a averti le diplomate.
Alvarado a en outre dénoncé le fait que d’autres pays membres de cette organisation s’associent à ces actes d’agression contre sa nation.
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