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Les États-Unis maintiennent une politique de deux poids, deux mesures à l’égard de Cuba

Washington, 20 juillet (Prensa Latina) Le gouvernement des États-Unis maintient aujourd’hui sa politique de deux poids, deux mesures à l’égard de Cuba en exhortant d’autres nations à prendre parti contre l’île, tout en ignorant l’appel de la communauté internationale à lever le blocus. 

C’est ce qu’a mis en évidence la sous-secrétaire intérimaire du Département d’État aux Affaires de l’Hémisphère occidental, Julie Chung, qui, sur son compte Twitter, a exhorté hier d’autres nations à se prononcer contre le gouvernement cubain.

Selon la fonctionnaire, un nombre « croissant » de pays réclament le respect des droits de l’Homme sur l’île, alors qu’elle n’a apporté aucune preuve de cette affirmation.

Bien que la représentante de Washington prétend entendre maintenant la communauté internationale, il y a moins d’un mois elle a ignoré la demande de 184 pays de lever le blocus économique, commercial et financier contre Cuba.

Le 23 juin dernier, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté, pour la vingt-neuvième occasion, une résolution demandant la fin du siège unilatéral contre la nation antillaise, aggravé par 243 mesures imposées par l’administration de Donald Trump, dont plus de 50 lors de la pandémie de Covid-19.

Le gouvernement cubain assure que cette politique est le principal obstacle à son développement, entraînant des pertes supérieures à 9 milliards de dollars entre avril 2019 et décembre 2020, ce qui provoque des souffrances et des privations pour les familles de l’île.

Des organisations de l’émigration cubaine et latino-américaine à Miami ont assuré que les États-Unis sont le principal responsable de l’importante pénurie de nourriture et de médicaments à Cuba en raison des mesures génocidaires, dont le but est d’amener le peuple cubain au désespoir.

Les troubles qui se sont produits le 11 juillet derniers en différents points de l’île, provoqués de l’extérieur par une campagne médiatique et à travers les réseaux sociaux, sont précisément le résultat de cette politique d’asphyxie économique, ont réitéré les autorités de La Havane.

Pour sa part, Biden, contrairement à ses promesses électorales et à un large consensus international contre cette politique d’hostilité, a annoncé des mesures d’ingérence pour permettre ‘un service Internet gratuit pour le peuple cubain’, entre autres actions.

peo/oda/avr

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