Caracas, 23 juillet (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza a condamné aujourd’hui les déclarations du ministre colombien de la Défense, Diego Molano, sur l’implication du Venezuela dans l’attentat contre le président Iván Duque et d’autres incidents.
Ce jeudi, le haut commandement colombien a assuré que les ordres d’attaquer une base militaire et de tirer sur l’avion du président avaient été donnés par d’anciens dirigeants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) opérant dans cette nation sud-américaine.
À cet égard, le ministre vénézuélien des affaires étrangères a écrit sur le réseau social Twitter : « une fois de plus, ils utilisent le Venezuela pour tenter de cacher la tragédie de leur pays : plein de violence et de groupes armés, dont l’économie et la classe politique sont basées sur le trafic de drogue, une police répressive, des massacres et des assassinats quotidiens de leaders sociaux, des exportateurs d’assassins mercenaires ».
D’autre part, sur les réseaux sociaux plusieurs utilisateurs ont rejeté les déclarations de Molano et ont prévenu qu’il s’agissait d’un écran de fumée pour couvrir l’assassinat du président haïtien, Jovenel Moïse, dans lequel des soldats colombiens à la retraite étaient impliqués.
« Les seuls que nous connaissons à quitter vraiment le pays pour tuer des présidents sont les mercenaires des forces armées colombiennes payés par des sociétés de sécurité gringo comme à #Haïti », a annoncé Ernesto León Ibarra sur son compte Twitter.
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