Washington, 28 juillet (Prensa Latina) Le coordinateur du projet de solidarité Ponts d’Amour, Carlos Lazo, a demandé mardi au sénateur républicain Ted Cruz de mettre de côté la politique hostile et agressive des États-Unis envers Cuba.
Lazo, qui se trouve dans la capitale depuis dimanche dernier, où il est arrivé après une marche de deux mille kilomètres depuis Miami, en Floride, a rencontré le législateur dans les jardins du Congrès et a profité de sa présence pour lui demander de changer sa position vis-à-vis de l’île.
“Le peuple cubain veut des ponts d’amour entre les deux pays, nous ne voulons pas d’intervention, nous voulons la prospérité pour les deux nations sans intervention, sans bombardement », a déclaré le militant à l’une des figures les plus représentatives du lobby anticubain aux États-Unis.
Cruz, un peu surpris par la demande, a simplement répondu : « Oui, c’est ça », rapporte Prensa Latina dans une vidéo exclusive.
Auparavant, Lazo avait expliqué sur ses réseaux sociaux qu’il se trouvait à Washington précisément pour échanger avec des responsables politiques et la presse nord-américaine sur la nécessité de mettre fin aux sanctions contre Cuba, qui ont été renforcées en pleine pandémie actuelle de Covid-19.
“Nous parlerons à ceux qui veulent nous écouter et à ceux qui ne veulent pas nous écouter non plus, car ce sont eux qui croient qu’il est viable de maintenir un blocus économique depuis plus de 60 ans causant tant de douleur aux familles cubaines”, a déclaré le professeur cubano-américain sur son compte Facebook.
Il a également souligné l’importance de réactiver l’ambassade de Washington à La Havane, de normaliser les services consulaires et de reprendre le programme de réunification familiale.
De plus, Il a demandé le rétablissement des vols entre les États-Unis et toutes les provinces cubaines, l’élimination des restrictions qui empêchent les citoyens originaires des Etats-Unis de visiter l’île et l’accessibilité des transferts de fonds illimités vers la nation caribéenne.
La voie vers un Cuba plus prospère, démocratique et inclusif ne passe pas par une « intervention humanitaire », mais par le dialogue entre les deux nations, a-t-il mis en exergue.
En route vers la capitale étasunienne, il a insisté sur le fait que le président Joe Biden devait tenir sa promesse de changer de politique envers Cuba et de lever les 243 mesures coercitives ordonnées par l’administration de Donald Trump.
Cependant, la veille, le secrétaire d’État Anthony Blinken a réitéré la poursuite de la politique agressive dans un communiqué dans lequel il a critiqué le gouvernement cubain sans mentionner le blocus contre l’île, rejeté par 184 voix le 23 juin à l’Assemblée générale des Nations unies.
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