jeudi 16 janvier 2025 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Attention : Cuba à Tokyo 2020!

Par Jhonah Díaz González, envoyé spécial

Tokyo, 4 août (Prensa Latina) Lorsque l’émotion est à son comble pour Tokyo 2020, la phrase suivante vient en mode alerte : faites attention à Cuba, qui est en tête de l’Amérique latine et peut dépasser aujourd’hui ses chiffres de Rio 2016. 

À l’instar du Jamaïcain Usain Bolt dans ses courses, l’île des Caraïbes est la vedette d’une fin de calendrier agitée et le contexte prévient que le drame pourrait atteindre des niveaux insoupçonnés, grâce à plusieurs figures prêtes à propulser l’île vers une performance que même Nostradamus lui-même ne pourrait prédire.

Avant d’atterrir à Tokyo, les autorités sportives du pays parlaient, tout au plus, de quatre ou cinq médailles d’or, un chiffre qui pourrait – en fait, pourrait – assurer une place parmi les 20 meilleures équipes de l’événement, mais dans une tournure qui n’était pas du tout attendue, les chiffres ont grossi sur le terrain, en mode combat.

Mettons cela dans le contexte. Il y a cinq ans à Rio, la plus grande des Antilles avait terminé à la dix-huitième place, avec un total de 11 récompenses, réparties en cinq or, deux argent et quatre bronze.

Maintenant, aux Jeux de Covid-19, une maladie qui a provoqué un silence olympique jamais vu auparavant, la délégation cubaine calcule un nombre similaire de prix au total, après quatre titres, trois secondes places et un autre quatuor de troisièmes positions.

Ainsi, au rythme des coups, tous les pronostics qui plaçaient la nation sans options pour réaliser ses desseins à Tokyo risquent de tomber comme un château de cartes, puisque cinq postes de premier plan garantiraient presque la célébration des objectifs fixés.

En termes de résultats historiques, grâce à 77 titres, 66 deuxièmes places et 77 troisièmes places, Cuba se classe 16e sur 206 Comités Nationaux Olympiques, 14e si l’on exclut l’ex- Union soviétique et la République démocratique allemande.

Les chiffres ci-dessus font de l’île le deuxième pays le plus prospère de tout le continent américain, derrière les États-Unis, et le premier parmi toutes les autres nations de la région.

jcc/jf/jdg

EN CONTINU
notes connexes