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Les Haïtiens appellent à une manifestation contre l’ingérence internationale

Port-au-Prince, 6 août (Prensa Latina) Le Groupe des organisations politiques de l’opposition a appelé à une manifestation aujourd’hui contre l’ingérence de la communauté internationale en Haïti, en exigéant le départ du représentant auprès des Nations Unies. 

La structure a reproché l’imposition d’un gouvernement par les pays occidentaux en violation flagrante de la Constitution, notamment de l’article 133 stipulant qui doit faire partie du pouvoir exécutif.

Depuis que le Premier ministre Ariel Henry a pris ses fonctions le 20 juillet, plusieurs plateformes politiques et de la société civile ont déploré le fait qu’il exerçait seul le pouvoir sans président.

Le neurochirurgien de 71 ans a reçu l’aval du Core Group, composé d’ambassadeurs de plusieurs pays et de représentants des Nations unies, de l’OEA et de l’Union européenne, après la bataille pour le poste avec le Premier ministre intérimaire de l’époque, Claude Joseph.

Abel Loreston, l’un des organisateurs de la mobilisation, a assuré que le peuple n’accepterait plus ce que les « étrangers » lui dictent et que ce sont les Haïtiens qui doivent décider de l’avenir du pays.

Ensuite, « nous nous rendrons dans les bureaux du Binuh (Bureau intégré des Nations unies en Haïti) pour faire savoir à Mme. Helen la Lime que nous ne voulons pas d’elle dans le pays », a-t-il énoncé.

Puis, la marche portera contre l’installation des membres du Conseil électoral provisoire, qui selon Loreston, n’étaient pas légitimes, et ne pouvaient continuer à ponctionner le trésor public, y compris les fonds destinés aux élections et au référendum constitutionnel.

En ce sens, Edouard Saint Fleur, coordinateur du Groupe des formations politiques de l’opposition, a affirmé que le nouveau gouvernement n’avait pas la capacité d’appeler le peuple aux élections, et a insisté sur le fait que le pays avait besoin d’une rupture structurelle et populaire.

jcc/oda/ane/cvl

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