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Les apôtres de Cuba poursuivent un monde plus humain

Par Juan Carlos Díaz Guerrero

La Havane, 12 août (Prensa Latina) L’attaque discréditant la collaboration médicale de Cuba dans le monde se trouve parmi les actes préférés des adversaires pour stigmatiser l’une des plus grandes œuvres humaines apparues depuis la Révolution de 1959.

Parmi les nombreux fake news  diffusés à l’encontre de l’île des Caraïbes, l’infraction contre le personnel de santé se caractérise par sa persistance-persévérance à tenter d’établir la matrice selon laquelle le gouvernement cubain les utilise comme une nouvelle forme d' »esclavage moderne ».

En ces jours, où la machinerie contre-révolutionnaire dirigée depuis Washington a porté à son paroxysme des actions de déstabilisation visant à briser l’ordre constitutionnel et à renverser l’État légitime cubain par un « coup d’État en douceur », l’attaque a été reprise.

Cette fois –ci par le biais d’une lettre adressée au comité Nobel de la paix et signée par de fausses organisations de défense des droits de l’Homme, dans laquelle les signataires parlent d' »exploitation du travail » et de violations présumées des droits et libertés, telles que la « séparation forcée des familles ».

La lettre considère comme un « coup dur » porté aux droits de ces travailleurs et de la population cubaine le fait que le Contingent internationaliste de santé Henry Reeve mérite le prix Nobel de la paix, comme le réclament des milliers de personnalités du monde entier.

Les organisations apocryphes appelées No Somos Desertores, Archivo Cuba, Asociación Sindical Independiente de Cuba et le Groupe international pour la responsabilité sociale des entreprises à Cuba invitent également les travailleurs de la santé, qu’ils aient ou non été en mission à l’étranger, et d’autres personnes et organisations à se joindre au document.

Pour ceux qui sont au courant, cet assaut contre les médecins et autres personnels de santé de l’île fait partie de la stratégie de guerre non conventionnelle contre la nation des Caraïbes, visant à saper la Révolution et ses principes les plus sacrés.

Discréditer la collaboration médicale, c’est aussi discréditer son système politique et les idées du leader historique de Cuba, Fidel Castro, liées à la médecine et à sa vocation de service humaniste aux peuples les plus démunis, sans distinction d’idéologie ou de race.

Fidel lui-même a déclaré : « (…) nous ne pourrons jamais décevoir les espoirs que des millions de personnes dans le monde ont placés en nous. Notre responsabilité est très grande, non seulement envers notre peuple, mais aussi envers les peuples du monde entier (…) ».

En dépit de la campagne contre les missions médicales à l’étranger, de plus en plus d’organisations, de mouvements sociaux, de syndicats, de parlementaires, de partis politiques et d’artistes rejoignent  l’appel pour que le prix Nobel de la paix soit attribué au contingent Henry Reeve.

Il y a quelques semaines encore, la plateforme lancée en France pour promouvoir cette reconnaissance comptait environ 164 organisations de 22 pays ; et la campagne, désormais internationale, a elle aussi été rejointe par des organisations d’Argentine, des États-Unis, de Grèce, du Guatemala, de Norvège, du Royaume-Uni et de nombreux autres pays.

Dans une lettre adressée au comité Nobel norvégien, 19 législateurs guatémaltèques ont reconnu le soutien humanitaire « précieux et incalculable » des professionnels de la santé cubains.

Les 90 000 vies sauvées et les soins apportés à quatre millions de personnes partout dans le monde en un peu plus de trois décennies résument le travail des professionnels de la santé cubains, lauréats du prix de santé publique 2017 du Dr Lee Jong-wook Memorial, décerné par l’Organisation mondiale de la santé.

Au cours des presque 16 années qui se sont écoulées depuis la création du contingent Henry Reeve en septembre 2005, les plus de neuf mille travailleurs humanitaires, organisés en 71 brigades, ont ratifié les paroles de Fidel selon lesquelles « plus que des médecins, ils seront les gardiens de ce que les êtres humains ont de plus précieux, les apôtres et les créateurs d’un monde plus humain ».

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