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Soucis et optimisme: deux faces de la politique russe sur la situation afghane

Moscou, 21 août (Prensa Latina) Des communiqués d’inquiétude face à la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, mais aussi un certain optimisme quant à une éventuelle solution au conflit dans ce pays, ont été au centre des déclarations russes sur le sujet la semaine en cours. 

Depuis leur entrée non armée dans Kaboul le 15 août, les actions du mouvement insurgé sont au centre des discussions, des interventions et des échanges entre les hauts dirigeants russes et les responsables d’autres pays, qui reconnaissent le leadership de Moscou dans les dialogues précédents avec les talibans.

Plus tôt dans la journée, le président russe Vladimir Poutine a exprimé l’espoir que les talibans contribuent à rétablir la paix en Afghanistan et a exhorté la communauté internationale à empêcher l’effondrement du pays d’Asie centrale.

Lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, Poutine a souligné la nécessité d’empêcher les « terroristes » de quitter le pays sous l’apparence de prétendus réfugiés et de représenter ainsi un danger pour ses voisins d’Asie centrale.

Le chef d’État a appelé à ne pas imposer de « valeurs étrangères » au pays afghan, qui a été détruite par des décennies de guerre et de conflit interne.

À cet égard, il a souligné qu’il fallait mettre fin à la volonté de construire la démocratie dans d’autres pays « sur la base de modèles étrangers, sans tenir compte des particularités historiques, nationales ou religieuses et en ignorant complètement les traditions ».

Le président russe a itéré le soutien de son gouvernement au lancement d’un dialogue national comptant sur  la participation de toutes les forces politiques, ethniques et confessionnelles.

“Nous devons faire tout notre possible pour unir nos efforts afin de soutenir le peuple afghan, de normaliser la situation dans ce pays et d’établir des relations de bon voisinage », a-t-il manifesté.

Au nom de son pays, le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov a offert la possibilité de relancer la table de dialogue de Moscou, à laquelle participent les représentants des cinq pays d’Asie centrale, ainsi que la Chine, les États-Unis, l’Inde, l’Iran, le Pakistan, la Russie et les forces belligérantes afghanes.

jcc/ga/mml

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