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Du « Son » s’il vous plaît pour le Chevalier de la musique cubaine

La Havane, 1er septembre (Prensa Latina) En portant la musique comme épée et bouclier, tel un chevalier en armure brillante, Adalberto Álvarez a livré son dernier souffle aujourd’hui à l’âge de 72 ans à son genre par excellence.

Loyal défenseur de l’identité des sonorités de l’île, le Caballero del Son a légué une trentaine d’albums, dans lesquels on dévisage ses talents de compositeur, d’arrangeur, de pianiste et de chef d’orchestre.

Créateur de groupes emblématiques du pays caribéen, tels que Son 14 et Adalberto Álvarez y su Son , l’Illustre Fils de la Ville de Camagüey, a signé des chansons devenues des classiques du pentagramme de la plus grande des Antilles.

Tout à fait, dans son dernier CD-DVD : Son para un sonero,  on a réuni le talent de créateurs de Cuba et d’autres pays pour rappeler plus de quinze chansons de sa discographie avec Gilberto Santa Rosa, le Septeto Santiaguero, Frank Fernández, Lazarito Valdés, Samuel Formell, Paulo FG, Alexander Abreu, Alain Pérez, entre autres.

Le lauréat du Prix national de la musique 2008 a représenté Cuba dans divers festivals et sur diverses scènes, où il a toujours défendu le Son cubain, un genre pour lequel il s’est battu jusqu’à parvenir à dédier un jour spécial dans le calendrier cubain (le 8 mai).

Lors de la première célébration de cette journée, Álvarez a rappelé l’influence de cette sonorité en tant que  » père de tous les styles de musique de danse populaire de la nation caribéenne  » et sa présence indissoluble dans l’ADN de l’île.

Les dernières semaines du mois d’août ont été marquées par des témoignages d’affection de la part des fans et des amis, des vœux de prompt rétablissement sur les réseaux sociaux ; malheureusement une pneumonie causée par la Covid-19 l’a privé de la possibilité de continuer à récolter des succès.

Depuis la confirmation de son décès par l’Empresa de Grabaciones y Ediciones Musicales, une vague d’hommages d’institutions, d’ensembles, d’artistes et de fans, a eu lieu sur des plateformes  comme Twitter, Facebook et Instagram, pour louer ses contributions à la culture de la nation cubaine.

L’Union des écrivains et des artistes de Cuba a évoqué son attachement au « Son », tandis que l’Institut cubain de musique, la Casa de Las Américas, le ministère de la culture, la bibliothèque nationale José Martí, la présidence du pays et des dizaines d’entités ont remémoré  sa carrière.

Troupes et interprètes ont déploré son départ physique et fait l’éloge de son travail, à l’instar de Van Van, Alexander Abreu y Habana de Primera, Wil Campa y la Gran Unión, Maykel Blanco y su Salsa Mayor, Eme Alfonso, entre autres.

« Aujourd’hui, l’auteur de musique cubaine contemporaine le plus populaire au monde est parti. Son héritage toutefois ne cessera jamais d’être entendu et dansé »,  s’est exprimé le Septeto Santiaguero en partageant quelques quatrains inspirés par le « maestro de los soneros ».

jcc/jcm/lbl

 
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