La Paz, 2 septembre (Prensa Latina) L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a signalé mardi dernier que la culture du coca excédentaire en Bolivie avait augmenté sous le gouvernement de facto de Jeanine Añéz.
Cette instance a noté que l’augmentation a été de 15 pour cent par rapport à l’année précédente, 2019, ce qui signifie une augmentation de la superficie cultivée de 3 900 hectares.
Sur la base de l’étude de l’ONUDOC, les nouvelles autorités de la nation sud-américaine ont annoncé qu’à la fin de l’année en cours, plus de neuf mille hectares de coca excédentaire seraient éradiqués.
Le ministre de Gouvernement (Intérieur), Eduardo del Castillo, a indiqué que 59 % de ce plan avait déjà été réalisé, après l’élimination de cinq mille 301 hectares à la fin du mois d’août.
Del Castillo tient l’administration d’Añez pour responsable de l’augmentation des cultures excédentaires de coca, laquelle, a-t-il assuré, n’a jamais eu la volonté de les éliminer.
En conséquence, il a revendiqué le modèle d’éradication concertée et de rationalisation de la coca excédentaire mis en place sous les gouvernements du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) présidés par Evo Morales (2006-2019).
Le ministre a rappelé qu’après le retour de la démocratie dans le pays suite aux élections d’octobre 2020, l’un des défis du nouveau président Luis Arce était de reprendre ce modèle et de réformer les forces de l’ordre destinées à le mettre en œuvre.
Au cours de l’administration putschiste, a-t-il précisé, des recrutements irréguliers ont été enregistrés dans les forces spéciales de lutte contre le trafic de stupéfiants et de la Mission conjointe, tandis que les travaux d’éradication des cultures illégales ont été arrêtés pendant six mois.
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