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Le Gouvernement vénézuélien et l’opposition reprennent le dialogue au Mexique

Mexico, 3 septembre (Prensa Latina) Le gouvernement du Venezuela et l’opposition, représentée par la Plateforme Unitaire, reprennent aujourd’hui à Mexico le dialogue entamé le mois dernier dans cette capitale, comme prévu lors de la première rencontre. 

Comme lors de la première étape, le dialogue sera privé et il n’y aura aucun accès à la presse, conformément aux règles établies, dans lesquelles les parties ont indiqué qu’elles éviteraient les déclarations, entretiens, ‘fuites’, mais que serait uniquement diffusé un communiqué approuvé par les négociateurs.

Le Ministère des Affaires étrangère mexicain, hôte mais non partie au dialogue, comme l’est la Norvège en qualité de médiateur, a indiqué que les parties pourraient publier un communiqué à l’issue des pourparlers comme lors du cycle précédent, mais que cela dépendra de’elles.

Les Pays-Bas, la Russie, la Bolivie et la Turquie seront présents en tant que nations garantes. Jorge Rodriguez, président du Congrès vénézuélien, est le chef de l’équipe de négociation du président Nicolás Maduro et Gerardo Blyde de la Plateforme unitaire.

Lors de la rencontre initiale, ils ont signé un document visant à entamer des négociations visant à conclure des accords menant à la tenue d’élections et à la levée des sanctions économiques contre le pays.

Ils ont tous deux remercié le Mexique et la Norvège pour les efforts déployés en faveur de ce dialogue, qui se déroule en dépit de sa complexité et de certaines voix qui y sont opposées.

D’une manière générale, le gouvernement du président Maduro exige la levée des sanctions imposées par les États-Unis et l’Europe à des fonctionnaires et institutions du pays, comme la compagnie pétrolière d’État Pdvsa, en les désignant comme responsables de la crise économique qui affecte la nation.

Il demande également lui soit restitué l’or qui a été confisqué par la Banque d’Angleterre, tandis que l’opposition demande l’entrée d’une « aide humanitaire », la libération de certains de ces partisans et des garanties pour les élections régionales de novembre.

Par ailleurs, l’administration du président nord-américain Joe Biden s’est déclarée prête à revoir les sanctions dont elle a hérité, bien que sous la condition d’un ‘progrès significatif dans la négociation’, mais sans définir ce dernier.

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