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Perturbation djihadiste du processus de réconciliation dans le sud de la Syrie

Damas, 4 septembre (Prensa Latina) La mise en œuvre de l’accord de réconciliation conclu entre l’armée syrienne et les groupes armés illégaux dans la province méridionale de Deraa a été interrompue aujourd’hui après que ces derniers ont refusé de se conformer à ses arrêtés, ont rapporté les médias. 

Au cours des deux jours d’application de l’accord, quelque 250 hommes armés se sont rendus, dont certains ont déposé leurs armes dans les centres de réconciliation placés par l’armée dans des quartiers de la capitale, selon un responsable à l’agence de presse nationale SANA : « le nombre d’armes remises est insignifiant et ne comprend que des pièces individuelles, alors que les radicaux sont beaucoup plus nombreux  et disposent d’ une grande quantité d’armes ».

A son avis, la décision des radicaux de perturber le processus de paix éteit intervenue après que l’ambassade des États-Unis à Damas avait publié à cet effet sur son site web des déclarations interprétées comme des ordres instructifs.

Les extrémistes ont quant à eux  repris leurs attaques contre les civils et les militaires. Ces dernières heures, deux civils auraient été tués lors d’un raid armé dans la ville d’al-Naimah, près de Deraa.

Les membres des groupes hors-la-loi ont commencé à remettre leurs armes à l’armée syrienne mercredi après que les dignitaires de Deraa et les représentants des groupes hors-la-loi ont annoncé un accord de cessez-le-feu.

Le pacte avance par ailleurs la remise d’armes à l’armée et le transfert des terroristes sous la négative de réconciliation vers le nord de la Syrie.

Malgré l’intransigeance des extrémistes, leurs provocations répétées et leurs altercations constantes à l’encontre des  civils et militaires, le commandement de l’armée syrienne a opté depuis mi-2018 pour le dialogue et les pourparlers afin de parvenir à un règlement sous la médiation de la Russie.

Ces actions visent à éviter une opération militaire de destruction, de perte de vies humaines et de déplacement de civils utilisés comme boucliers humains par les radicaux.

Deraa a supposément  été débarrassée du terrorisme à l’été 2018 par  la suite d’un processus d’entente parrainé par Moscou.

À cette époque, les extrémistes ont rendu leurs armes moyennes et lourdes, mais les attaques se sont poursuivies par des groupes résiduels opposés à la réconciliation.

En conséquence, 260 membres de l’armée et de la police, 19 maires et 120 civils ont été tués, et 500 villageois et soldats ont été blessés.

jcc/ga/fm

 
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