Genève, 5 oct (Prensa Latina) Cuba a réitéré devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève son refus des formes de racisme, de discrimination, de xénophobie et d’autres manifestations d’intolérance, a-t-on appris aujourd’hui de sources diplomatiques.
Le représentant permanent de l’archipel auprès du Bureau des Nations unies à Genève, Juan Antonio Quintanilla, a déclaré que son pays « luttera toujours pour la justice sociale et continuera à fournir une assistance aux États dans le besoin ».
« La crise multidimensionnelle aggravée par la pandémie de Covid-19 a exacerbé les inégalités et l’exclusion. Les pauvres, les personnes d’origine africaine et les émigrés sont victimes de toutes sortes de discriminations », a-t-il manifesté.
De même, « le racisme structurel couve encore, notamment dans les pays capitalistes développés qui détournent l’attention de leur responsabilité historique et de la dette envers les peuples victimes de l’esclavage ».
M. Quintanilla a reprouvé le manque de volonté politique d’un bon nombre des gouvernements. Il a assuré toutefois qu’on pouvait toujours compter sur Cuba pour faire des engagements pris à Durban une réalité.
« Mon peuple afro-latino, caribéen, métis s’avère détenteur d’un passé colonial esclavagiste. Ce n’est qu’après le triomphe de la Révolution en 1959 qu’un processus de transformations radicales s’est mis en place brisant un système raciste et discriminatoire par définition », a-t-il ajouté.
La nouvelle Constitution de la République approuvée en 2019 a ratifié et renforcé la reconnaissance et la protection du droit à l’égalité ainsi que l’interdiction de la discrimination.
Des milliers de Cubains ont soutenu les mouvements de libération nationale en Afrique et contre le régime d’apartheid et nombreux autres ont apporté une aide solidaire, notamment dans le domaine de la santé.
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