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Révélations sur la manipulation de données économiques par l’ex-mandataire de facto de la Bolivie

La Paz, 9 octobre (Prensa Latina) Un rapport de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) a révélé que le régime de facto de Jeanine Áñez a manipulé les données économiques de la Bolivie, rapporte aujourd’hui le quotidien Ahora el Pueblo. 

Selon le projet de rapport de la Mission d’assistance technique en matière de statistiques de la comptabilité nationale de cet organisme régional, Áñez a manipulé les chiffres dans le but de sous-estimer la crise profonde existante dans le pays sous son administration.

La ministre de la Planification du Développement, Gabriela Mendoza, a également signalé que le gouvernement de facto a non seulement manipulé le calcul du Produit Intérieur Brut du pays, mais aussi licencié du personnel hautement spécialisé de l’Institut National de Statistique (INE) et s’est ingéré dans le recrutement de personnel de remplacement.

Le rapport mentionne qu’en 2020, les petites et moyennes entreprises et les produits à faible pondération ont été exclus des comptes nationaux, a souligné Mendoza.

Elle a expliqué que, selon le rapport de la Cepal, il avait été vérifié que l’administration de l’INE avait introduit un certain nombre de pratiques qui ne laissaient aucune trace de la méthode utilisée pour produire des statistiques, des indices et des variations de volume et de prix.

Ils n’ont pas non plus laissé de traces de la mesure de l’industrie manufacturière, des services financiers, des restaurants, des hôtels, des produits des activités pétrolières, minières, de la construction, des transports et autres.

Mendoza a précisé que cela n’a pas d’incidence sur les informations statistiques actuellement produites par l’incorporation de paramètres internationaux et la rigueur méthodologique correspondante.

À cet égard, le directeur exécutif de l’INE, Humberto Arandia, a expliqué que si le gouvernement de facto faisait état d’une contraction de l’économie de 21,68 pour cent au deuxième trimestre de 2020, la chute réelle était de 24,63 % en appliquant les normes internationales de calcul qui ont été confirmées et approuvées par le rapport de la Commission.

Il a indiqué que toutes les mesures juridiques pertinentes seraient prises sur la base de ce document.

peo/ga/dla

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