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Le parti au pouvoir au Pérou refuse d’accorder sa confiance au gouvernement

Lima, 14 octobre (Prensa Latina) Le parti au pouvoir, Pérou Libre, a annoncé aujourd’hui que ses législateurs refuseront d’accorder leur confiance au cabinet ministériel, bien que son leader, Vladimir Cerrón, ait assuré que cela ne signifiait pas un passage dans l’opposition. 

Il a ainsi avancé la position que doivent maintenir ses membres lorsque la Premier ministre, Miriam Vasquez, se présentera devant le Congrès de la République pour demander sa confiance, nécessaire au maintien en fonction du cabinet ministériel.

Un communiqué de l’assemblée nationale du parti affirme que la recomposition du cabinet, la semaine dernière, qui a remplacé l’ancien Premier ministre Guido Bellido, issu de Pérou Libre, démontre ‘un incontestable tournant politique du gouvernement vers le centre-droite’.

Le sujet a été tacitement évoqué par le président Pedro Castillo dans un discours lors d’une visite dans la région de Saint-Martin en affirmant que ‘nous ne nous vendrons pas pour des mesquineries, ici il ne faut pas être au centre ou à droite, ici c’est le peuple qui commande’.

‘Il est vrai que la politique sert à comprendre la population, mais nous ne pouvons pas être chaque jour en difficulté, remis en question ou répondre à des situations mesquines car le Pérou nous a choisis pour travailler, pour gouverner face au peuple’, a-t-il affirmé.

Des chaînes de télévision menant une campagne médiatique contre le parti Pérou Libre et son secrétaire général, Vladimir Cerrón, ont y compris salué le communiqué de l’organisation et ont affirmé que cela signifiait son passage dans l’opposition, ce que Cerrón a rejeté dans un message sur Twitter.

« Pérou Libre n’est pas passé dans l’opposition, il se tient du côté du peuple et il est contre les organisations non gouvernementales nord-américaines qui ont pris d’assaut le cabinet. Que ce soit bien clair », a-t-il assuré.

Dans sa déclaration, le parti a indiqué que le tournant vers le centre-droite était dû à l’entrée de nouveaux éléments au Conseil des ministres.

Il a ajouté que les militants du parti n’accepteront pas de postes d’autorités régionales dans l’appareil d’État, car cela les empêcherait d’exercer la critique ou d’appliquer un programme loyal au peuple.

peo/mgt/mrs

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