Santo Domingo, 25 octobre (Prensa Latina) Près de 538 personnes sont mortes aux mains de la police de 2017 à août de cette année, a indiqué lundi le quotidien Diario Libre sur la base d’informations du bureau du procureur général de la République dominicaine.
Selon le journal, les données fournies par le bureau du procureur permettent d’affirmer que neuf personnes mouraient chaque mois dans le pays à la suite d’une action de la police.
En 2017, il y a eu 140 homicides, 162 en 2018, 103 en 2019 et 80 cas en 2020.
La province de Santo Domingo est la démarcation où la plupart de ces délits ont été enregistrés (118 cas), suivie de Santiago (89), San Cristóbal (41) et du district national (41).
Toutefois, pour la Commission nationale des droits de l’Homme, ces chiffres sont inférieurs aux chiffres qu’elle gère.
Selon le président de la Commission, Manuel María Mercedes, « d’après nos archives, il y a eu environ 800 décès de ce type au cours des cinq dernières années.
Le journal a souligné par ailleurs que de janvier à octobre de cette année, la presse a fait état de 23 décès aux mains d’officiers de la police et de l’armée.
Et cela en plein milieu d’une réforme de la police promue par le gouvernement, dans laquelle le nouveau directeur de l’institution, le général Eduardo Alberto Then, et le ministre de l’Intérieur et de la Police, Jesús Vásquez, joueront un rôle majeur.
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