La Paz, 2 novembre (Prensa Latina) Les tentatives de déstabilisation des couches d’opposition en Bolivie restent en vigueur aujourd’hui, suite à un nouvel appel à paralyser le pays la semaine prochaine après les tentatives ratées d’il y a quelques jours.
Cet appel, dénoncé ici avec des intérêts politiques clairs, vise à diviser les Boliviens, à perturber l’ordre et à délégitimer les progrès économiques réalisés par le gouvernement de Luis Arce en à peine un an, selon les déclarations de responsables et de dirigeants syndicaux.
Ces dernières semaines, des politiciens et des législateurs de l’opposition ont lancé une campagne visant à délégitimer la loi 1386 sur la stratégie nationale de lutte contre la légitimation des gains illicites et le financement du terrorisme.
La croisade a eu un impact sur différents syndicats de travailleurs et le secteur informel, déroutés par la propagande de l’opposition selon laquelle la loi limitera leurs actions, mais l’exécutif a appelé au dialogue pour donner des explications et a temporairement reporté son approbation définitive.
Lundi, les travailleurs des transports du département de Santa Cruz, dans l’est du pays, ont exclu de se joindre à la grève et ont exprimé leur inquiétude face à la situation économique.
S’arrêter un jour de plus, c’est « faire plaisir à des gens qui ont un intérêt personnel », a déclaré Bizmar Daza, responsable des transports urbains dans cette partie de la nation andine, considérée comme la plus grande en taille et la plus importante de l’État plurinational dans l’ordre économique.
« Pour nous (la grève) est déjà déplacée », a déclaré Daza à une chaîne de télévision locale.
Plus qu’un arrêt, « nous devons redresser l’économie », a dit le leader des travailleurs en assurant qu’à Santa Cruz, aucun transport public, intercommunal ou interprovincial n’observerait la grève.
Le porte-parole de la Présidence Jorge Richter a dénoncé lundi le fait que la grève du 8 novembre ait cherché à déstabiliser le pays et à provoquer des dommages économiques.
Selon lui, derrière la paralysie des activités se cache une intentionnalité politique qui décourage le développement de l’économie et de la production, au moment où le pays montre des signes de reprise après le coup d’État de novembre 2019.
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