La Havane, 3 novembre (Prensa Latina) La Constitution cubaine voit bien évidemment les tentatives de déstabilisation, selon des experts juridiques soulignant le caractère illégal d’une manifestation appelée à cet effet et animée depuis les États-Unis.
La procureure en chef de la direction de l’information et de l’analyse du bureau du procureur général (FGR), Ana Hernández, a affirmé que la Constitution envisageait le droit à la manifestation publique, mais précise ensuite les objectifs légaux et pacifiques requis à cette fin.
D’après ses déclarations au journal Granma, elle a dit que « ces manifestations doivent être réalisées dans le respect de l’ordre public et conformément aux perspectives établies par la loi ».
À cet égard, elle a fait référence à l’article 45 stipulant que les droits des individus n’étaient limités que par les droits d’autrui, la sécurité de groupe, le bien-être général, le respect de l’ordre public, la Constitution et la loi.
« Il n’est tout simplement pas possible d’utiliser un postulat comme excuse pour aller à l’encontre de nos propres droits, garanties et obligations déterminés par le texte constitutionnel ».
D’autre part, les promoteurs de la manifestation prévue le 15 novembre, malgré le fait qu’elle ait été refusée par les autorités municipales, ont publié sur les réseaux sociaux et les plateformes numériques son objectif de changer l’ordre politique, économique et social à Cuba étant inconstitutionnel et illégal.
Mme. Hernández a fait remarquer que l’activité bénéficiait du soutien public de hauts fonctionnaires du gouvernement étasunien, de son ambassade à La Havane et de la Fondation nationale cubano-étasunienne qui visent une intervention étrangère.
Le procureur a rappelé que 90 % des Cubains ayant le droit de vote l’ont exercé lors du référendum populaire entérinant la nouvelle Constitution en février 2019, avec 86,85 % d’approbation.
L’article 4 de la nouvelle constitution consacre le caractère irrévocable du système socialiste et le droit des Cubains à lutter par tous les moyens, y compris la lutte armée, contre quiconque tente de renverser l’ordre politique, social et économique établi.
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