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Les sandinistes célèbrent une grande victoire électorale au Nicaragua

Managua, 8 novembre (Prensa Latina) Le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) au pouvoir a toutes les raisons de se réjouir aujourd’hui après les résultats préliminaires des élections de dimanche qui lui ont donné 74,99 % des 1 424 642 votes escomptés.

Un tel résultat avec le contrôle de six mille 629 bureaux de vote, soit 49,25 % des 13 mille 459 qui fonctionnaient, marque clairement une tendance irréversible.

Le parti au pouvoir, dirigé par l’Alianza Unida Nicaragua Triunfa, a obtenu le soutien de 1 014 334 334 des bulletins de vote comptés lors du premier jour du marathon.

Comme lors des élections générales précédentes, le Parti libéral constitutionnaliste (PLC) a été le deuxième parti le plus voté, avec 194 745 voix, soit 14,40 % du total des votes escomptés.

Les 10,61 points de pourcentage restants ont été répartis entre le parti Voie chrétienne (3,44), l’Alliance libérale nicaraguayenne (3,27), l’Alliance pour la République (2,20) et le Parti libéral indépendant (1,70).

M. Rocha a indiqué que le taux de participation a atteint 65,34 % des quelque 4,5 millions de Nicaraguayens inscrits sur les listes électorales.

Dans le département de Managua, principale démarcation territoriale du pays d’un point de vue électoral et politique, l’alliance du parti au pouvoir a remporté 72,66 % des votes escomptés, contre 15,68 % pour le PLC.

Les militants et sympathisants du FSLN, étant descendus dans les rues et sur les places du pays pour attendre l’annonce d’un résultat qu’ils pensaient avoir gagné, ont prolongé la fête jusqu’à presque l’aube lundi.

Une rencontre en fin d’après-midi sur la Plaza de la Revolución de la capitale était annoncée pour le président Daniel Ortega avec les deux cents observateurs internationaux qui ont assisté à la huitième élection générale, la 49e au total, organisée dans le plus grand pays d’Amérique centrale après la chute de la dictature d’Anastasio Somoza Debayle le 19 juillet 1979.

Sur les réseaux sociaux, les sandinistes combattent les annonces de plusieurs gouvernements de la droite internationale, États-Unis en tête, plus l’Union européenne, selon lesquelles ils ne reconnaissent pas le résultat des élections.

Après le vote de dimanche midi, le président Ortega a adressé un message à la nation à la radio et à la télévision, dans lequel il a souligné l’idée que la paix avait enterré la guerre.

jcc/mgt/fgn

 
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