Paris, 10 novembre (Prensa Latina) La ministre cubaine de l’Éducation, Ena Elsa Velázquez, a plaidé mercredi lors de la 41e Conférence générale de l’Unesco en faveur de la volonté politique des gouvernements de garantir l’éducation comme un droit fondamental à tous.
Elle a en outre fait appel à la coopération internationale, au débat et à la réflexion conjointe en vue de relever les défis mondiaux de l’éducation dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19.
« Ce que nous faisons aujourd’hui sera décisif pour assurer l’avenir. L’avenir de l’éducation dépendra de la solution que nous donnerons aujourd’hui aux problèmes déjà accumulés, tels que l’analphabétisme, la pauvreté, l’inégalité et la discrimination, conséquences de l’ordre international injuste ».
Mme. Velázquez a souligné le fait que l’éducation s’avérait un vecteur clé vers un monde meilleur, que celle-ci contribuait à la paix et au développement durable en assurant l’égalité entre les êtres humains.
Selon la ministre cubaine, « penser à l’avenir de l’éducation signifie promouvoir le respect de la diversité culturelle et de la solidarité qui émane de valeurs éthiques universellement partagées et signifie également relever le défi de la protection de l’environnement ».
À cet égard, on a rappelé que les petits États insulaires étaient particulièrement touchés par le changement climatique, d’où l’importance de préparer les citoyens à la vision de la protection de la nature.
La chef de la délégation de l’île à la 41e Conférence générale de l’Unesco, se déroulant du 9 au 24 novembre, a dit à cette occasion que la pandémie de Covid-19 entérinait le rôle fondamental de l’État face à cette crise systémique : « le gouvernement cubain a assuré les ressources matérielles, humaines et financières consacrées à la continuité du travail éducatif dans plusieurs sphères.
Mme Velázquez a par ailleurs réaffirmé que Cuba poursuivra à dispenser son aide à l’éducation en tant que droit humain fondamental.
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