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Les États-Unis encouragent la désobéissance civile, l’anarchie et le chaos à Cuba

Paris, 10 novembre (Prensa Latina) Le gouvernement de Washington alloue des millions de dollars à la subversion interne à Cuba en appel à la désobéissance civile, à l’anarchie et au chaos, selon  plus de 200 personnalités du monde entier dans un communiqué publié aujourd’hui.

Les signataires ont argué  que pour ce faire,  le chef d’Etat disposait de  « la complicité de la grande presse d’entreprise » et « des individus  ayant mis en place des campagnes surtout  depuis la Floride appelant à des protestations violentes dans le but de renverser le gouvernement cubain ».

De même, il existe au sein du pays des groupes et des « individus qui se voient soutenus et même protégés par Washington. Eux,  étant  en train de tirer parti de  « l’épineuse situation économique  en raison du blocus (situation exacerbée par Covid-19, comme partout ailleurs), appellent à des manifestations subversives dans le seul but de renverser le système politique en vigueur », selon le document.

D’un point de vue juridique, les signataires ont rappelé que ces actions sont menées contre les lois cubaines « qui interdisent toute attaque contre le système politique actuel, comme il est logique dans tous les États du monde ». Et encore plus lorsqu’elle est incitée par une puissance étrangère ».

Dans ce sens, ils ont signalé au gouvernement étasunien que Cuba n’a jamais mené « d’actions contre sa sécurité, et encore moins interféré dans ses affaires intérieures, ni appelé les citoyens étasuniens à subvertir l’ordre établi malgré les problèmes sociaux internes émergeant de cette puissance mondiale ». 

Pour autant, ils ont exigé à Washington l’élimination du blocus inhumain contre Cuba et des tentatives de déstabilisation du pays, « dont le but n’est autre que d’asphyxier l’économie cubaine et  de noyer sa population  dans la souffrance  pour parvenir à une révolte contre le gouvernement révolutionnaire ».

Parmi les signataires figurent, entre autres, les anciens présidents Dilma Roussef (Brésil), Rafael Correa (Équateur), José Manuel Zelaya (Honduras) et Ernesto Samper (Colombie), le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel, des philosophes comme Gianni Vattimo et Fernando Buen Abad, le chanteur brésilien Chico Buarque et le théologien Leonardo Boff.

Le communiqué a également été signé par des dizaines de ministres, de députés, de sénateurs et de diplomates de divers pays d’Europe et d’Amérique latine, ainsi que par des journalistes, des universitaires, des juristes, des écrivains, des artistes, des cinéastes et aussi du monde du sport, comme César Luis Menotti, ancien entraîneur de l’équipe nationale argentine de football.

jcc/oda/acm

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