Buenos Aires, 12 novembre (Prensa Latina) Il y a de l’air tendu en Argentine à ce jour où la campagne électorale a pris fin et où une interdiction de 48 heures est en vigueur. Il reste à peine 48 heures avant que le pays se rende aux urnes pour élire 151 nouveaux membres du Congrès.
De La Quiaca, au nord de la province de Jujuy, à Puerto Iguazú, en passant par Misiones, Corrientes, Chaco ou Salta, les forces de sécurité commencent à se déployer dans les zones frontalières pour veiller au déroulement normal de ces élections sensées être un peu plus calmes que lors des primaires de septembre dernier en raison de la baisse prononcée des infections à Covid-19.
Comme stipulé par la Chambre nationale électorale conformément à l’article 31 de la loi 26.571, à partir de huit heures du matin le vendredi et jusqu’à trois heures après la fin du scrutin, les candidats et les forces politiques ne pourront faire aucun type de déclaration ou de propagande politique.
La règle s’applique également aux fonctionnaires et aux communicateurs sociaux et comprend une interdiction de diffusion des sondages et enquêtes préélectoraux.
Au cours des deux jours suivants, il est également interdit de diffuser des messages de campagne dans la presse écrite et numérique, à la télévision et à la radio, et la tenue d’événements de masse, culturels, sociaux ou sportifs (à l’extérieur ou à l’intérieur) est limitée pendant l’ouverture des bureaux de vote.
En revanche, il est interdit de vendre des boissons alcoolisées à partir de 20 heures demain et jusqu’à trois heures après la fermeture des bureaux de vote, ainsi que de porter des drapeaux, des badges ou des insignes de partis.
Depuis des semaines, les autorités et la Chambre électorale nationale travaillent sur des mesures importantes et la mise en place d’un protocole de prévention sanitaire, très différent de celui de septembre dernier, qui recherchera une plus grande agilité évitant ainsi les longues files d’attente.
jcc/jha/mai