La Havane, 14 novembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a déclaré hier que son pays accompagnait les décisions finales de la Conférence sur le Changement Climatique (COP26), mais qu’il était insatisfait des résultats.
Sur son compte Twitter, le plus haut représentant de la diplomatie de l’île a déclaré que les accords de cette réunion à Glasgow, en Écosse, ne sont pas à la hauteur des besoins de la planète.
« Il faut davantage de moyens de mise en œuvre et que les pays développés fournissent des financements conformément à leur responsabilité historique », a estimé Rodriguez.
La COP26 s’est conclue samedi au Scottish Event Center avec un appel tiède à accélérer l’élimination de l’utilisation du charbon comme source d’énergie et à éliminer les subventions inefficaces aux combustibles fossiles.
La déclaration de Glasgow, adoptée par les représentants de près de 200 pays participants, demande aux pays riches de doubler leurs contributions financières d’ici à 2025 afin d’aider les plus pauvres et vulnérables à faire face aux effets du changement climatique et à les atténuer.
Il exhorte également les parties signataires de l’Accord de Paris de 2015 à avancer leurs plans de réduction des émissions d’ici l’année prochaine.
Lors de l’événement, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a regretté que la volonté politique à la COP26 ne soit pas suffisante pour vaincre les profondes contradictions.
Notre fragile planète est en danger, nous sommes toujours au seuil d’une catastrophe climatique, il est donc temps d’adopter le mode d’urgence ou notre chance d’atteindre les émissions zéro sera cela, zéro, a manifesté Guterres.
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