Mexico, 13 décembre (Prensa Latina) Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a fustigé aujourd’hui la corruption, qu’il a qualifiée de pire que toute pandémie ou calamité car elle détruit tout.
Lors de sa conférence de presse matinale au Palais national, le mandataire a consacré une grande place à la question qui marque la bataille principale de son gouvernement car, selon lui, elle est la cause principale du retard, de l’inégalité économique et sociale et de la pauvreté profonde dans le pays.
Il a affirmé que la corruption engendre la violence, empêche de vivre en paix.
Il a estimé que le Mexique ne devrait pas chercher des exemples dans d’autres pays libres de corruption parce qu’il y a ici un grand réservoir d’honnêteté, une grande richesse de valeurs culturelles héritées de civilisations précolombiennes d’il y a plus de 10 000 ans.
Ce qui se passe, a-t-il déclaré, c’est qu’ils ont tout gâché, ils ont imposé un modèle politique, économique et social, dans lequel l’essentiel est de triompher à tout prix et de voler peu importe comment : l’individualisme, le désir de profit, le matériel au-dessus du spirituel, et la perte de valeurs, principalement de l’honnêteté, étant prédominants.
Heureusement, a-t-il répété, comme nous sommes les héritiers de ces cultures séculaires, des valeurs ont été maintenues, même si la corruption les a enterrées et qu’elles resurgissent maintenant avec espoir, avec une vision d’avenir, en dépit des menaces, de peurs.
Parce que le Mexique est si riche, que notre pays a tellement de ressources naturelles, et que les corrompus n’ont pas réussi à tout prendre, avec ce qu’ils nous ont laissé, nous allons le faire avancer, a-t-il ajouté.
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