Sharm El-Sheikh, Egypte, 15 décembre (Prensa Latina) Le contrôleur général du Venezuela, Elvis Amoroso, a dénoncé aujourd’hui devant l’Organisation des Nations Unies (ONU) le vol des avoirs de la nation sud-américaine à l’étranger par certains gouvernements.
Au cours du débat général de la neuvième Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, qui se déroule dans cette ville jusqu’au vendredi 17 décembre, le haut fonctionnaire a mis en demeure ce qu’il a appelé « un réseau de corruption conçu par certains gouvernements du monde ».
« Il y a des millions de dollars en or et en espèces vénézuéliens, déposés dans des banques européennes, qui n’ont pas pu être utilisés », a expliqué Amoroso dans son allocution.
Contre le Venezuela, a-t-il manifesté, une nouvelle forme de corruption s’applique : la triangulation, qui est conçue et soutenue par certains États qui cherchent à s’emparer d’entreprises et de ressources qui appartiennent légalement au pays.
« Les gouvernements des Etats-Unis et de la Colombie ont reconnu et soutenu un ancien député qui s’est autoproclamé président intérimaire sur une place, dans le seul but d’arracher et de s’emparer d’entreprises importantes que notre patrie a à l’étranger, comme le sont Citgo et Monomères », a expliqué le contrôleur.
De même, il a rappelé que l’or déposé en Angleterre, ainsi que de l’argent liquide pour plus d’un million de dollars dans les banques portugaises, ont été volé dans un fait sans précédent dans le monde.
Dans ce contexte, Amoroso a ajouté que les corrompus et responsables de ces pillages, sanctionnés par différentes lois adoptées, se réfugient en Colombie et aux États-Unis, où ils vivent comme de grands magnats.
Cela, a-t-il averti, ne peut plus se produire et cette convention doit alerter tous ses pays pour mettre fin, une fois pour toutes, à de telles actions pour éviter que d’autres pays en voie de développement ne souffrent des mêmes circonstances.
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