Managua, 12 janvier (Prensa Latina) Le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) restera au gouvernement du Nicaragua en dépit des sanctions décrétées par l’Union européenne et les États-Unis à l’encontre de ses responsables, a déclaré aujourd’hui le parlementaire José Figueroa.
Selon M. Figueroa, les mesures unilatérales ne changeront pas la décision du peuple qui, lors du vote du 7 novembre, a ratifié le président Daniel Ortega et son adjointe Rosario Murillo à la tête du pays.
Selon lui, les citoyens ont approuvé la continuité d’un modèle de défense de l’autodétermination, de la souveraineté et de l’indépendance.
Il a prévenu qu’aucun territoire ou organisation étrangère ne pourra influencer la volonté de la majorité de la société nicaraguayenne.
Le 10 janvier, jour de la cérémonie de prestation de serment d’Ortega et Murillo, l’exécutif nord-américain dirigé par Joe Biden par l’intermédiaire du département du Trésor a émis de nouvelles sanctions à l’encontre de hauts fonctionnaires et d’officiers militaires de cette nation d’Amérique centrale.
On a de même établi la restriction des visas d’entrée pour 116 personnes sous l’argument de « saper » la démocratie et, à ce jour, ces actions ne touchent que les biens et les dépôts bancaires des personnes sanctionnées.
M. Figueroa a qualifié ces dispositions d’actes d’ingérence et de manque de respect à l’égard des autorités et de violation de non-respect du droit international.
Il a rappelé les agressions politiques et économiques de Washington au cours des années 1980 et son financement de la contre-révolution.
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