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La police israélienne a espionné des citoyens avec le logiciel Pegasus

Tel Aviv, 18 janvier (Prensa Latina) La police israélienne a espionné sans mandat les conversations téléphoniques d’opposants, de manifestants, de politiciens et d’employés publics par le biais du logiciel Pegasus, a révélé aujourd’hui le quotidien économique Calcalist.

L’ordre d’utiliser le logiciel, créé par la société NSO Group, pour surveiller les citoyens sans la supervision d’un juge, a été donné par des officiers de police de haut rang et exécuté par l’Équipe des opérations spéciales de la division cybernétique, a précisé le journal.

Selon la source, ces agents ont espionné en 2020 les conversations des manifestants contre le Premier ministre de l’époque, Benyamin Nétanyahou, d’un maire et d’un proche d’un politicien. Dans les deux derniers cas, ils cherchaient prétendument des preuves de corruption.

Les communications d’employés d’une entreprise d’État faisant l’objet d’une enquête pour fraude présumée ont également été mises sur écoute.

Dans certains cas, le piratage des téléphones a été choisi comme une solution facile, qui fait gagner du temps à la police, mais le prix en est une grave invasion de la vie privée des citoyens, dont certains n’ont commis aucun crime, a averti la publication.

À titre d’exemple, le quotidien cite le cas des écoutes concernant les personnes critiquant la marche du Défilé de la Fierté à Jérusalem lors de l’été 2015 sous prétexte qu’ils auraient pu déclencher des actions violentes.

Pegasus a été acheté par la police en décembre 2013, sous la direction du commissaire Yohanan Danino, mais a commencé à être utilisé pendant le mandat de son successeur, Roni Alsich, a souligné le journal.

Un groupe de journalistes de 17 organes de presse internationaux, dont Haaretz, Die Zeit, The Guardian, The Washington Post, a révélé le 18 juillet 2021 qu’environ 50 000 numéros de téléphone dans le monde ont été la cible d’un éventuel espionnage via ce logiciel.

Des journalistes, des hommes politiques, des militants des droits de l’Homme et des hommes d’affaires ont notamment été la cible d’espionnage dans une cinquantaine de pays.

peo/Jha/rob

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