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La police israélienne n’a pas enquêté sur la mort d’un Palestinien renversé

Ramallah, 19 janvier (Prensa Latina) La police israélienne a évité d’enquêter sur le colon qui a renversé, il y a deux semaines, le militant palestinien Suleiman Al-Hathlin, âgé de 63 ans, décédé de ses blessures, a critiqué aujourd’hui un membre de sa famille.

Mutasim Al Hathlin, le fils de la victime, a expliqué au quotidien israélien Haaretz s’être rendu quatre jours après l’incident dans un commissariat de police de la colonie de Kiryat Arba, construite dans la Cisjordanie occupée, pour dénoncer le chauffeur du camion ayant renversé son père.

Cependant, la demande de plainte a été rejetée, a déclaré le Palestinien, qui a souligné que le chauffeur travaille pour ce corps armé.

Selon le journal, les Palestiniens qui ont assisté à l’incident n’ont pas été interrogés ni appelés à témoigner.

Hier, Al Hathaleen est mort des suites de ses blessures après avoir été renversé près de sa maison dans le village de Masafer Yatta alors qu’il tentait d’empêcher un camion de police de passer.

Omar Abdel Majid Asad, 80 ans, est quant à lui décédé la semaine dernière d’une crise cardiaque à la suite de son arrestation et d’un passage à tabac par des militaires de Tel-Aviv.

À la fin de l’année dernière, le ministre israélien de la Sécurité publique, Omer Barlev, a critiqué la violence des colons juifs, ce qui a déclenché une crise au sein de l’alliance gouvernementale, qui regroupe des partis de gauche et d’extrême droite.

Il y a deux semaines, le vice-ministre israélien de l’Économie, Yair Golan, qui a été sous-chef de l’État-major de l’Armée, a critiqué les habitants de la colonie de Homesh, que même Tel-Aviv considère comme illégale.

Ce ne sont pas des personnes, ce sont des sous-humains, ils sont méprisables, a déclaré le politicien en rappelant leurs attaques constantes contre les villages palestiniens voisins.

Bien que Golan se soit rétracté après ses qualificatifs, il a insisté sur ses critiques lors d’un interview accordé à une chaîne de télévision locale.

« Je regrette le commentaire, qui peut avoir compris une phrase problématique. Elle a été dite avec colère et cela peut arriver (…) J’aurais pu utiliser une meilleure expression, comme des voyous méprisables », a-t-il affirmé. 

En octobre de l’année dernière, le Comité international de la Croix-Rouge a dénoncé « l’augmentation du harcèlement et de la violence de la part des résidents de certaines colonies et avant-postes contre les agriculteurs (Palestiniens) et leurs propriétés ».

Selon diverses estimations, plus de 600 000 Israéliens vivent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, zones occupées depuis la guerre de 1967.

peo/rgh/rob

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